Presque deux mois après l'assassinat, le 2 Octobre dernier, du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, l'Algérie condamne le meurtre. Alger exprime également sa «conviction» que la justice saoudienne saura faire la lumière dans cette affaire, a indiqué, hier, dans une déclaration, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Abdelaziz Benali Cherif. «L'Algérie, qui est liée à l'Arabie saoudite par des relations étroites de fraternité, de coopération, et qui partage avec elle un destin commun, exprime sa conviction que la justice saoudienne saura faire toute la lumière sur ce meurtre», a précisé le porte-parole du MAE. «L'Algérie a pris connaissance des éléments de l'enquête menée par la justice saoudienne concernant le meurtre du citoyen saoudien, Jamal Kashoggi, tels que rendus publics par le Procureur général du Royaume d'Arabie saoudite, le 16 novembre dernier», poursuit le porte-parole du MAE. Avant d'ajouter que l'Algérie, qui condamne avec la «plus grande vigueur l'horrible assassinat du citoyen saoudien, prend acte des conclusions auxquelles est parvenue la justice saoudienne concernant les circonstances de la perpétration du crime, et l'identité de ceux qui l'ont ordonné et exécuté», a souligné M. Abdelaziz Benali Cherif. A noter que le communiqué du ministère des Affaires étrangères intervient à une semaine de la visite de Mohamed Ben Salmane, prince héritier d'Arabie saoudite. Aussi, de par sa position, l'Algérie ne va-t-elle pas ouvrir un nouveau front avec la Turquie ?