Israël, la Croatie et la Hollande ont imité les «gilets jaunes» en France, et lancé des protestations dénonçant le pouvoir d'achat. Le mouvement des «Gilets jaunes» lancé en France, en novembre, continue de se propager à d'autres pays : des centaines de personnes se sont notamment mobilisées en Israël, en Croatie et aux Pays-Bas. L'exemple des «Gilets jaunes» français, qui protestent contre des prix du carburant et du pouvoir d'achat depuis le 17 novembre, inspire les habitants d'autres pays. En Israël, plusieurs centaines de personnes, portant des «gilets jaunes», ont défilé à Tel Aviv, El Qods, Gush Etzion, et à la frontière avec Ghaza, annoncent des médias israéliens. «Tout comme la France, Israël ne peut pas rester indifférent, face aux prix des produits et services prévus pour le 1er janvier», ont dit les organisateurs. Pendant celle-ci, des députés du parti centriste, Yesh Atid, ont accusé le Premier ministre et le ministre des Finances, de la hausse des prix, et promis de lutter contre cette baisse attendue du pouvoir d'achat «de toutes leurs forces», d'après le service de presse. Selon le Yesh Atid, près de 600 personnes sont descendues dans les rues à Tel Aviv, et dix personnes ont été interpellées. La 9e chaîne de la télévision israélienne précise que des protestants en gilets jaunes ont bloqué l'artère principale de la ville, l'autoroute Ayalon. Des protestations ont précédemment été tenues dans d'autres pays, en Europe et au-delà de ses frontières : en Belgique, en Grèce, au Royaume-Uni et en Irak. Craignant que la vague des «Gilets jaunes» français ne déferle sur l'Egypte, les autorités du pays ont décidé de limiter la vente de ces vestes fluorescentes jusqu'à la fin du mois de janvier. Les autorités égyptiennes estiment que des actions de protestation pourraient avoir lieu, à l'occasion du 7e anniversaire du soulèvement de 2011, qui a renversé Hosni Moubarak. En France, après une première manifestation qui s'est déroulée le 17 novembre, l'Acte 5 de la mobilisation des «Gilets jaunes» se déroulait hier. Dénonçant à l'origine la hausse des carburants, les «Gilets jaunes» expriment, désormais, une colère sociale bien plus profonde. Ils souhaitent, notamment, que soit organisé un référendum d'initiative citoyenne. Le Président Emmanuel Macron a annulé la hausse de la taxe sur le carburant prévue pour 2019, et a annoncé plusieurs mesures appelées à améliorer la situation économique et sociale dans le pays, écrit un média. Les peuples un peu partout dénoncent les prix, et exigent l'amélioration de leurs conditions sociales. Trop d'argent est dépensé dans les guerres menées contre nombre de pays, dont le Yémen, par l'Arabie saoudite.