Le marché de la location connaît une forte croissance à Sidi Bel Abbès.De plus, les agences immobilières tentent tant bien que mal de s'implanter au chef-lieu de wilaya où l'on en compte une bonne centaine. Malgré l'éclosion de ces agences dans les grandes agglomérations qui connaissent une relative concentration de la population, il n'en demeure pas moins que la majeure partie des transactions s'effectue à l'aide de connaissances ou par l'entremise d'intermédiaires. En effet, les tarifs appliqués ne sont pas trop loin de ceux en vogue dans les grandes villes du Nord, mais reste beaucoup plus abordables par rapport à ceux pratiqués à Alger ou à Oran. Cela ferait même rire les locataires et les propriétaires d'agences immobilières des grandes métropoles, même si les prix des logements ont pris une ascension vertigineuse ces dernières années. A titre indicatif, à Sidi Djilali, deuxième plus grande agglomération, un appartement de type F3 qui était cédé en location entre 7000 et 8000 DA a atteint des seuils inouïs et tourne autour de 12 000 DA/mois, selon l'état du logement, l'endroit et le voisinage. «Phénomène inexpliqué», aime-t-on ressasser. Nous entendons le même son de cloche au chef-lieu de wilaya. Un appartement de même type à la cité du 20 Août, quartier chic, se vend à 3 millions de dinars, en pas-de-porte bien sûr. Quant à la location, elle est le plus souvent à 12 000 DA/mois. Mais les loyers ont été revus à la hausse depuis un certain temps déjà, pour atteindre 15 000 DA. Ainsi, loin est le temps où l'on pouvait louer un appartement à 4000 DA.