Le sénateur républicain américain Lindsey Graham a raconté au site d'informations Axios qu'il y a deux semaines, Donald Trump lui avait posé cette question sur le Venezuela : «Que pensez-vous du recours à la force militaire?» Le président américain a évoqué une action militaire contre le Venezuela, et Maduro a visité une base militaire dans l'Etat de Carabobo. Le Venezuela se prépare à la guerre. Le sénateur républicain américain Lindsey Graham a raconté au site d'informations Axios qu'il y a deux semaines, Donald Trump lui avait posé cette question sur le Venezuela : «Que pensez-vous du recours à la force militaire?», en ajoutant que le Président américain avait une approche belliciste envers ce pays. Selon M. Graham, il lui avait demandé : «Que pensez-vous du recours à la force militaire ?» Le sénateur l'avait alors exhorté à y aller doucement car cela pourrait être problématique. Il a également ajouté que le dirigeant américain avait une approche belliciste et agressive envers le Venezuela. Le chef de l'Etat a assisté à des exercices qualifiés de plus importants dans l'histoire du pays. L'armée du Venezuela a réitéré le soutien au président légitime Maduro contre le coup d'Etat. Le Venezuela renforce ses positions à la frontière avec la Colombie. Des unités d'artillerie et des chars de l'armée ont été déplacés vers la zone pour lutter contre toute intervention américaine. Le président du Parlement, Juan Guaido, autoproclamé président par intérim et soutenu par Washington, est en Colombie. Il a tenté de gagner à sa cause l'armée en promettant une amnistie pour les soldats qui le soutiennent dans le coup d'Etat. Peine perdue, puisque l'armée a refusé le coup d'Etat et soutient le président légitime, Maduro. L'administration américaine a menacé directement l'Etat vénézuélien. Un avertissement a été lancé, dimanche 27 janvier, par le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, laissant entendre que les Etats-Unis riposteraient en cas de menaces contre l' «opposition». Toute violence et intimidation contre le personnel diplomatique américain, le leader démocrate du Venezuela, Juan Guaido ou l'Assemblée Nationale elle-même, représenterait une grave agression contre l'état de droit et entraînerait une riposte, a tweeté John Bolton, conseiller du président américain. Certaines autorités de l'administration américaine disent que la mèche a été allumée quand la Russie a fait savoir qu'elle souhaitait se procurer une base militaire permanente en Amérique latine. Juan Guaido, autoproclamé président du Venezuela, a été en Amérique où il a préparé le coup d'Etat, est-il écrit dans un document cité par Reuters. Le coup d'Etat est soutenu par Washington, le Brésil et Israël, qui reconnaissent Juan Guaido président du Venezuela, cautionnant le coup d'Etat. Le coup d'Etat est dénoncé par de nombreux pays, dont la Russie, Cuba, la Turquie, la Syrie, les pays de l'Amérique latine et la Turquie.