Le président directeur général de Sonelgaz, Mohamed Arkab, a révélé que dans le cadre de ces conventions, l'Etat a consacré une enveloppe financière de 180 millions de dinars, dont 1,5% de ce budget est assuré par la Sonelgaz. Ces conventions permettront aux employés des filiales du groupe Sonelgaz de bénéficier d'une meilleure couverture sociale. Le président directeur général de Sonelgaz, Mohamed Arkab, a révélé que dans le cadre de ces conventions, l'Etat a consacré une enveloppe financière de 180 millions de dinars, dont 1,5% de ce budget est assuré par la Sonelgaz. Il s'agit, entre autres, d'une convention entre les filiales Travaux du groupe Sonelgaz et la Muteg, la CNAS et Muteg, le groupe Sonelgaz, le FOSC et le CHU de Mustapha Bacha, le groupe Sonelgaz, l'IFEG et la FNTIEG, la Muteg et les sociétés Rouiba Eclairage et AMC, ainsi qu'une convention de sponsoring entre Sonelgaz, le FOSC, et le CSA USMA. Ces conventions visent, selon Arkab, qui s'exprimait en marge de la cérémonie de signature de six nouvelles conventions collectives, à assurer une meilleure couverture sociale pour les employés, la prise en charge des retraités, mais aussi l'accompagnement des associations de jeunes dans leurs taches. «Les conventions collectives signées aujourd'hui servent en premier lieu l'intérêt des employés de l'entreprise Sonelgaz», a-t-il affirmé. A ce propos, il a expliqué que depuis 2006, aucune des cinq filiales énergétiques du groupe Sonelgaz n'avaient intégré la Muteg. «Aujourd'hui, avec la signature de ces conventions, plus de 10.000employés du groupe rejoignent la Muteg», a-t-il poursuivi, ajoutant : «la force de cette entreprise tourne autour de ses employés, particulièrement qui assurent les interventions à l'extérieur». Après avoir rappelé l'impact catastrophique des fortes chutes de neige et de pluie qui ont marqué 22 wilayas du pays, l'orateur a souligné que tous les employés de Sonelgaz ont été mobilisés pour répondre aux appels des citoyens en détresse, qui souffrent des coupures d'électricité et de gaz. «Les vents qui soufflent à plus de 80km/h sont la cause des coupures des lignes aériennes, causant à leur tour les coupures d'électricité», a-t-il expliqué, ajoutant : «il est du devoir de l'entreprise de veiller à la sécurité de ses employés, en leur assurant une meilleure couverture sociale». Dans un autre sillage, le Pdg du groupe a indiqué que par sa présence, la Sonelgaz participe pleinement au développement des wilayas, et ce à travers l'accompagnement des associations de jeunes dans différents domaines, notamment culturel, sportif et scientifique. Par ces actions, le groupe veut assurer un meilleur avenir aux associations de jeunes du pays. Dans le cadre de la santé, l'intervenant a mis en exergue la signature d'une convention avec l'hôpital Mustapha Bacha, pour l'achat du consommable nécessaire dans le traitement des patients, particulièrement du service cardiologie. «La disponibilité de ce matériel est une nécessité absolu», a-t-il estimé. Un chiffre d'affaires de 390 milliards de dinars en 2018 En outre, Mohamed Arkab a révélé que pour cette année, le chiffre d'affaire réalisé du groupe Sonelgaz est de 390 milliards de dinars. «Grâce à la stratégie adoptée par Sonelgaz et l'aide de l'Etat, qui a octroyé un crédit de 380 milliards de dinars pour la continuation des programmes, le groupe a réussi à faire baisser ses créances», a-t-il précisé. Aujourd'hui, le montant des créances, qui était de 86 milliards de dinars en2017, a atteint les 50 milliards de dinars en 2018. A cet effet, il a fait savoir que ce crédit remboursable sur le long terme a été octroyé pour la réalisation de plusieurs projets, dont des centrales électriques, des transformateurs et autres. Par ailleurs, le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, a mis en avant les efforts déployés par l'Etat pour le raccordement de tout le territoire national à l'électricité et au gaz. A cet effet, il a fait état d'un taux raccordement globale de 98% à l'électricité, ainsi qu'au branchement de 1.392 sur 1.541 communes au gaz naturel, et ce jusqu'à fin 2018. «Le taux de branchement au gaz naturel a atteint 62% en 2018, contre 30% en 2000», a-t-il dit, ajoutant : «cette augmentation est le fruit de la stratégie nationale élaborée dans le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika». A cette occasion, le ministre de l'énergie a mis en garde contre le gaspillage, qui a un effet négatif au sein de la société algérienne. «Dans l'objectif de créer une société économe qui préserve les richesses de son pays, il est obligatoire de sensibiliser les citoyens sur l'impact négatif du gaspillage», a-t-il clôturé.
