Dans l'objectif de garantir un parcours professionnel ordinaire, le ministère de l'Education nationale assure la prise en charge des revendications des assistants et superviseurs remplissant les conditions légales. S'exprimant, jeudi dernier, lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN), la ministre de l'Education nationale a affirmé que son département veille à garantir un parcours professionnel ordinaire pour la promotion de l'ensemble des corps du secteur, y compris les assistants et superviseurs d'éducation remplissant les conditions légales. A ce propos, Nouria Benghabrit a précisé que les assistants et conseillers d'éducation n'avaient pas été privés de la promotion qui se fait graduellement lorsque les conditions légales sont remplies. «Le ministère s'engage à prendre en charge les préoccupations de tous les fonctionnaires du secteur, dans le cadre du respect des lois de la République et dans la limite des ressources financières disponibles», a-t-elle souligné. Les assistants principaux d'éducation ont bénéficié, en outre, d'une promotion exceptionnelle au grade de superviseur de l'éducation à travers le transfert automatique de leurs postes financiers, en sus de la promotion de la majorité des assistants d'éducation au grade d'assistant principal par un transfert automatique après leur réussite aux examens professionnels organisés en 2014. De leur côté, les superviseurs principaux remplissant les conditions d'ancienneté requises, pourront bénéficier de la promotion au grade de conseiller d'éducation à travers un examen professionnel ou l'inscription sur les listes d'habilitation. S'agissant de la classification, il a été procédé au reclassement du diplôme d'études universitaires appliquées (DEUA) à la 11e catégorie au lieu du 10 et la licence (classique et LMD) à la catégorie 12 au lieu de 11, indique Benghabrit. «Ces reclassements auraient une répercussion positive sur le classement des superviseurs d'éducation, titulaires de ces deux catégories de diplômes», a-t-elle ajouté. Quant à l'indemnisation sur l'encadrement des examens nationaux, la ministre a affirmé que ces deux corps percevaient un forfait journalier en contrepartie d'un service obligatoire, une indemnisation dont bénéficient également les correcteurs, les surveillants, les agents administratifs, les économes ainsi que l'ensemble du personnel mobilisé dans les centres de déroulement, de compostage ou de correction des examens. A cet effet, l'intervenante a rappelé que son département avait classé l'ensemble de ces fonctionnaires dans la cartographie technique des centres d'examen afin de leur permettre de bénéficier des primes allouées.