Le nouveau président de la Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM), Karim Benhamiche a annoncé samedi à Alger, que sa «première mission» en tant que nouvel homme fort de l'instance consistera à «éclaircir les ambiguïtés» relevée dans la gestion de son prédécesseur, Amir Benamar, particulièrement sur le plan financier. Benamar avait dirigé la FASM par intérim suite au décès tragique de l'ancien président, Chihab Bahloul, qui avait succombé à une crise cardiaque. Mais sa gestion n'a pas été exempte de tout reproche, ce qui a d'ailleurs contraint les membres de l'Assemblée générale à rejeter ses bilans moral et financier pour l'année 2018. Les dettes de l'instance ont été évaluées, en effet, à 1.9 milliard de centimes, ce qui constitue une première pour l'instance depuis sa création. D'où d'ailleurs la réaction des membres de l'Assemblée, qui dès la fin de l'Assemblée générale ordinaire (AGO) avaient demandé l'ouverture d'une enquête à ce propos. «La Fédération usera de tous les moyens légaux pour tirer au clair ce qui a été fait par nos prédécesseurs, et elle soutiendra le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) dans les investigations qu'il mènera dans ce sens», a ajouté Benhamiche, intronisé samedi à la tête de la FASM, à l'issue de l'Assemblée élective de l'instance, tenue au Centre de regroupement des élites sportives à Souidania. Benhamiche, président de la Ligue d'Alger depuis 25 ans, n'avait qu'un seul concurrent à la présidence de la FASM. Il s'agit de Khadidja Ben Mahrouche, la présidente de la Ligue de Laghouat. Le vote des membres de l'Assemblée, ayant visiblement privilégié la carte de l'expérience, a tourné à l'avantage de Benhamiche, avec 24 voix contre seulement 12 pour madame Mahrouche.