Les principaux artisans de l'ingérence militaire en Libye, l'ancien président français et le philosophe français Bernard Henri Levy, sont dénoncés pour leur engagement pour la guerre. La Libye n'a pas célébré les huit ans de l'insurrection qui a conduit le pays à la catastrophe. Il y a huit ans, l'ingérence militaire engagée par l'ancien président français, aujourd' hui accusé du financement de son élection par l'argent d'El Kadhafi, montre les dégâts causés à ce pays. L'ancien président Sarkozy est accusé par la justice française d'avoir obtenu de l'argent d'El Kadhafi pour le financement de son élection. Les principaux artisans de l'ingérence militaire en Libye, l'ancien président français et le philosophe français Bernard Henri Levy, sont dénoncés pour leur engagement pour la guerre. Bernard Henri Levy qui a appelé l'ancien président français à lancer la guerre contre la Libye a tenté le même plan contre le gouvernement légitime de Damas, et appelé l'ancien président François Hollande à envoyer l'armée soutenir les terroristes contre Damas. L'ancien président américain Obama a dénoncé l'ex-président français pour la guerre contre la Libye et dit regretter la caution accordée au conflit. Le peuple, lui, est peu enthousiaste puisqu'il n'a pas beaucoup célébré le huitième anniversaire de ce qui est appelé révolution. À Benghazi, les célébrations ont été plus timides. Seules quelques dizaines de personnes se sont rassemblées près du tribunal de Benghazi, où avaient commencé les premières manifestations anti-Kadhafi en 2011. Depuis 2011, le pays est déchiré par des luttes d'influence entre les nombreuses milices et tribus pour contrôler les ressources du pays. Sur le plan politique, deux autorités se disputent le pouvoir dans ce riche pays pétrolier : le gouvernement d'union nationale (GNA), établi fin 2015 par un accord parrainé par l'ONU, et basé à Tripoli, tandis qu'une autorité rivale s'est installée dans l'est, contrôlé par l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée par le maréchal Khalifa Haftar. Le huitième anniversaire de ce qui est appelé révolution a été caractérisé par la conquête de l'armée dirigée par le maréchal Haftar d'un champ de pétrole au sud de la Libye, illustrant les confrontations opposant les forces de ce pays. Le conflit politique opposant le premier ministre et le maréchal haftar empêche la réconciliation en Libye, un pays qui n'a pas connu d'élections depuis longtemps. Le président français, Emmanuel Macron, a tenté la réconciliation et tenu une réunion avec le premier ministre et le maréchal haftar qui ont donné leur accord pour des élections en 2018, mais ces élections n'ont pas eu lieu. L'Italie, ancien pays colonisateur de la Libye, a tenté d'engager le dialogue. L'ONU a appelé à des élections pour l'année 2019. Les confrontations armées opposant les milices ne favorisent pas les élections dans ce pays. Par ailleurs, ce qui est appelé révolution a permis aux terroristes de Daech d'accéder en Libye, où des attaques ont été menées contre les pays de la région, dont l'Algérie.