Le 15 février 2011 en Libye, des manifestations commençaient à Benghazi dans l'est du pays. Elles ont conduit avec l'intervention de l'Otan à mettre fin au règne de 42 ans de Mouammar Kadhafi. Depuis, le chaos est instauré en Libye. Les milices armées ont été créées. Des accrochages ont eu lieu pour l'occupation de champs de pétrole. L'ancien président français a largué des armes qui ont bénéficié à Daech. A Tripoli, on se prépare, pourtant, à fêter le septième anniversaire de la révolution dite du 17 février, mais le cœur des Libyens n'est vraiment pas à la fête. La capitale libyenne prépare la féte: opérations de réparations et de grand nettoyage dans les rues de Tripoli. Les chemins qui mènent vers la place des Martyrs, l'ancienne place Verte, sont désormais fermés pour raison de sécurité. Tout est prêt ou presque pour accueillir en fête le 17 février, jour symbolique du soulèvement libyen de 2011. Mais, plus que jamais, les Libyens, qui ont mis tout leur espoir dans cette révolution, sont au-delà de la déception et se sentent trahis. Malgré ces préparatifs, « il y a quelque chose de triste. Peut-être que Tripoli regrette comme nous, écrit un internaute, écrit un média français. En Libye, les 3 000 milices règnent avec des dizaines de millions d'armes…Quant à l'économie, elle reste très en deçà de son potentiel, alors que le pays constitue la première réserve pétrolière en Afrique. Confrontés à ce chaos, les Libyens ne cachent plus leurs regrets. Le représentant spécial de l'ONU pour la Libye laisse entendre ses doutes quant à la tenue des élections générales prévues normalement cette année. L'Occident qui fait son mea culpa au vu des conséquences de son intervention en Libye, parait impuissant devant l'étendue du problème. Le dialogue engageant le chef du gouvernement libyen de concorde nationale et le maréchal Haftar a échoué. Ces responsables étaient d'accord pour la tenue d'élections en Libye pendant l'année 2018. Le maréchal Haftar a dit, après, ne pas reconnaitre le gouvernement de concorde nationale. Des accrochages armés ont opposé différentes milices pour l'occupation de champs de pétrole. L'ONU note que des milliers de terroristes de Daech sont dans ce pays. Les pays de la région craignent que la défaite militaire de Daech au Golfe, avec la lutte menée par la Russie, l'Iran, Damas et le Hezbollah contre les terroristes, crée un déploiement des djihadistes vers la Libye. Aujourd' hui, la paix est loin d'etre instaurée en Libye où l'ingérence militaire de l'Otan en 2011 a crée le chaos. L'ancien président américain Obama a avoué que l'Otan a commis une faute et dénoncé le président français en poste en 2011d'avoir mené l'ingérence militaire. Le chaos dans ce pays bénéficie à Daech.