Depuis la crise mondiale en 2008-2009, il était important d'ériger un modèle financier, et de mener des réformes structurelles qui ont nécessité à motiver l'innovation, la régulation de la réglementation, les contrôles des crédits et d'accélérer les investissements publics, a expliqué le ministre. Les banques continuent à contribuer à la croissance de l'économie nationale. Les crédits directs accordés par les banques à fin 2017 ont atteint un montant global de 7.504 milliards de dinars, représentant 87 % de l'ensemble des crédits accordés à l'économie, évalués à près de 9.000 milliards de dinars (8.878 milliards de dinars) au cours de cette année. Ces chiffres ont été communiqués hier par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, lors d'une journée d'étude organisée à Alger sur la réforme bancaire. Raouya a mis l'accent sur la réforme financière et bancaire, pouvant «diversifier» l'économie et la mettre sur la voie de la «croissance». Depuis la crise mondiale en 2008-2009, il était important d'ériger un modèle financier, et de mener des réformes structurelles qui ont nécessité à motiver l'innovation, la régulation de la réglementation, les contrôles des crédits et d'accélérer les investissements publics, a expliqué le ministre lors de son intervention. A cet effet, le ministre a indiqué que la réforme bancaire a une portée stratégique, dans la mesure où il a fallu relever un «défi pour adapter les institutions financières publiques aux changements inéluctables» et ce, pour assurer la modernisation de l'appareil de production, indispensable pour une économie plus diversifiée et performante. Cette transformation, ou cette adaptation continue s'inscrit dans le cadre d'un processus continue de réforme bancaire, visant à améliorer les conditions d'accueil, le rapprochement des banques de leur clientèle, l'octroi de crédits… Le but des travaux de cette journée est d'«approfondir les approches» sur la réforme bancaire et financière en Algérie, a conclu le ministre. Par ailleurs, le ministre a insisté sur la nécessité de réformer le système bancaire. Selon lui, la réforme de système financier et bancaire a une «portée stratégique, dans la mesure où elle assume comme objectif de relever un défi global, adapter les instruments et les institutions de l'économie aux changements inéluctables, assurant la modernisation de l'appareil de production indispensable pour le passage à une économie performante». Ces réformes ont été menées selon la structure de notre économie, basée sur une croissance conditionnée par la demande publique en cours, le système bancaire et financier et le secteur des assurances. Parmi ces réformes, Raouya a cité «l'extension du réseau des banques pour s'approcher davantage de la clientèle», ce qui est indispensable pour l'inclusion financière, ajoutant «les simplifications administratives liées à l'ouverture des comptes bancaires et les crédits».