A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, cédait 11 cents à 57,05 dollars, une heure après son ouverture. Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a atteint 66,50 dollars, a indiqué l'Organisation pétrolière sur son site web. Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djeno (Congo), Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export (Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Vénézuela). Jeudi, les prix du pétrole restaient stables en cours d'échanges européens, avant la publication hebdomadaire des réserves américaines, dans un marché tiré vers le haut par les baisses de production volontaires et involontaires. Dans l'après-midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 67,05 dollars à Londres, en baisse de 3 cents par rapport à la clôture de mercredi. A New York, le baril américain de WTI pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, cédait 11 cents à 57,05 dollars, une heure après son ouverture. Mercredi, les cours ont atteint leurs plus hauts en trois mois, à 67,38 dollars pour le Brent, et à 57,55 dollars pour le WTI. Les investisseurs ont été enthousiasmés par les chiffres, jugés moins fiables, de la fédération professionnelle American petrolum institute (API). «L'API a fait état d'une hausse des stocks de brut de 1,26 million de barils, ce qui est moins que de ce que le marché attendait», ont commenté des analystes. Mais les marchés sont, par ailleurs, galvanisés par les baisses de production de l'Opep. L'Opep et ses partenaires, dont la Russie, ont annoncé début décembre, qu'ils limiteraient leur production, et certains membres de l'Organisation, comme l'Arabie saoudite, font déjà encore plus d'efforts qu'ils ne l'avaient annoncé. Si le Nigeria, premier producteur africain, n'avait pas respecté ses limitations en janvier, «son président, Muhammadu Buhari, a promis à un représentant saoudien, que son pays respecterait l'accord», ont souligné des analystes. «En outre, le marché est optimiste quant à un succès des négociations commerciales entre les deux principales économies (la Chine et les Etats-Unis) et les nouvelles sanctions contre le Vénézuela», a souligné un analyste pour expliquer la hausse. L'Opep et ses partenaires tiendront une réunion les 17 et 18 avril à Vienne, afin d'estimer si leur politique de réduction de la production doit être maintenue ou amendée. Ce rendez-vous sera précédé par la treizième réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l'accord Opep/non-Opep (JMMC) à Bakou (Azerbaïdjan), le 18 mars prochain.