Les forces armées pakistanaises ont affirmé, mercredi, avoir abattu deux avions indiens dans l'espace aérien pakistanais, dont l'un serait tombé au Cachemire indien, et l'autre au Cachemire pakistanais. L'armée avait initialement fait état de la capture de deux pilotes indiens, avant de préciser plus tard sur Twitter qu'elle ne détenait qu'un seul pilote. Il est traité «selon les normes de l'éthique militaire», a affirmé l'armée, qui a publié une vidéo le montrant assis, en train de boire du thé dans un endroit inconnu. New Delhi a, de son côté annoncé avoir perdu un Mig-21, dont le pilote est disparu au combat. L'Inde demande son retour immédiat, a indiqué par la suite le ministère des Affaires étrangères. La France déconseille de se rendre au Cachemire La France a appelé cet après-midi, l'Inde et le Pakistan à la désescalade au Cachemire, dit le ministère des Affaires étrangères. La France est préoccupée par la dégradation de la situation, a affirmé le ministère, en faisant état des opérations militaires déroulées à la frontière indo-pakistanaise. L'ambassade de France déconseille désormais formellement, de se rendre dans l'Etat du Jammu-et-Cachemire, et dans toutes les zones frontalières du Pakistan. Des opérations militaires sont en cours au Cachemire. L'espace aérien est fermé sur tout le nord-ouest de l'Inde. Nous invitons les compatriotes, qui se trouveraient actuellement au Cachemire, à se signaler à l'ambassade. Chacun est invité à se tenir quotidiennement informé de l'évolution de la situation. Washington conforte l'Inde Le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a qualifié hier les frappes aériennes indiennes d'«actions contre-terroristes», et a demandé à Islamabad d'«agir contre les groupes terroristes opérant sur son sol». Avec l'aide de la France, l'Inde cherche à inscrire le chef du Jaish-e-Mohammed, qui vit en liberté au Pakistan, sur la liste de sanctions de l'Organisation des Nations unies.