C'est la première réaction officielle française sur la prochaine élection présidentielle algérienne. Le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, a exprimé le souhait de son pays de voir se dérouler la prochaine élection algérienne «dans de bonne conditions», en «assurant la transparence de la campagne», a-t-il déclaré, lors du compte rendu du conseil des ministres tenu dans la journée d'hier. «C'est au peuple algérien et à lui seul qu'il revient de choisir ses dirigeants, et de son avenir, et cela dans la paix et la sécurité», a-t-il ajouté, repris par l'agence Reuters, en soulignant que l'Algérie était un «pays ami» et un «partenaire important». A propos des manifestations contre le 5e mandat de l'actuel Président, Benjamin Griveaux s'est dit que la France «a pris note de la décision du président Bouteflika de se porter candidat à l'élection présidentielle», souhaitant que «que cette élection se déroule dans les bonnes conditions, en assurant la transparence de la campagne». Le responsable français avoue que son pays forme «le vœu que cette élection donne à l'Algérie l'impulsion nécessaire, pour faire face aux défis qui sont les siens, et pour répondre aux revendications profondes de sa population».