La célébration de la Journée de l'eau a été placée cette année sous le slogan : «Ne laissons personne derrière nous !», pour expliquer en fait la problématique mondiale de permettre à un maximum d'habitants d'accéder au liquide précieux… L'Algérie a célébré deux évènements importants jeudi, à savoir la Journée internationale des forêts, coïncidant avec le 21 mars et la Journée mondiale de l'eau correspondant au 22 du même mois. Accompagnés du wali d'Alger, les SG du secteur des ressources en eau et celui de l'agriculture ainsi que de ses directeurs centraux respectifs, ont effectué, à cet effet, une visite qui les a conduit d'abord dans la commune de Staoueli où ils ont procédé à la plantation symbolique d'un arbre au niveau du lycée Benabdelmalek Ramdane et où également à un programme de sensibilisation sur la journée présenté par des cadres de la direction des forêts en présence des responsables et et des élèves de cet établissement. La célébration de la Journée de l'eau placée cette année sous le slogan : «Ne laissons personne derrière nous !», pour expliquer en fait la problématique mondiale de permettre à un maximum d'habitants de la planète d'avoir accès au liquide précieux, s'est déroulée au niveau du Musée de l'Eau situé sur la promenade des Sablettes, dans la commune de Hussein Dey. Dans une lettre du secteur des ressources en eaux, lue par son SG, l'accent a été mis sur les efforts entrepris par l'Algérie afin de permettre aux différents secteurs d'activité, population, agriculture, industrie, de disposer de cette ressource vitale. Il soulignera dans ce sens l'importance du volume d'investissements sans précédent engagé et dont l'objectif est de gagner la bataille à l'horizon 2035, en l'occurrence mettre fin aux disparités en matière d'alimentation en eau potable. Les efforts se sont traduits aussi par la diversité des sources d'alimentation ayant permis de réduire le déficit des populations en eau, mais aussi de traiter les eaux usées pour les convertir vers les surfaces irrigables. «Aujourd'hui, dira le SG, l'Algérie dispose de 86 barrages, 7 grands transferts, 11 stations de dessalement d'eau de mer et 4 en cours de réalisation, 194 stations d'épuration d'eaux usées, 25 retenues d'eau, 220.000 puits et forages profonds. En parallèle 1,4 million d'hectare de terres arables sont irrigués. De même que le système d'alimentation en eau potable a atteint un niveau appréciable actuellement avec 180 l/jour et par individu. Plus de 80% d'habitants ont de l'eau courante et plus de 45% disposent de l'eau 24/24h. Ces performances ont été appréciées au niveau international, plaçant l'Algérie comme un pays ayant atteint les objectifs tracés par l'ONU, à savoir la sécurité hydrique des générations actuelles et futures.» Le commis de l'Etat a également affirmé le souci majeur du secteur de fournir le service public en assurant l'alimentation en eau potable avec les mêmes qualités et quantités à travers l'ensemble du territoire national en axant la prestation sur les régions isolées. Sur un autre plan, l'orateur n'a pas manqué de revenir sur la question de la rareté de l'eau, problématique à ne pas considérer comme un phénomène conjoncturel ni encore temporaire. «Nous devons tous nous adapter à cette situation en ménageant nos habitudes de consommation en rapport avec la production possible. Ce qui, autrement dit, nous oblige à préserver cette ressource précieuse», a conclu le SG. Pour sa part, l'Office national de l'assainissement (ONA), a saisi l'occasion de cette journée pour lancer son slogan à savoir : «L'assainissement pour tous», mettant en avant son «rôle dans la protection des ressources en eau, l'amélioration de la vie du citoyen et la lutte contre les maladies à transmission hydrique, grâce aux réalisations accomplies dans le domaine». La chargée de communication de l'ONA, Meriem Ouyahia, argumente cette amélioration «par l'évolution du nombre de stations d'épuration et du taux de raccordement aux réseaux d'assainissement à travers le territoire national».