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Au lendemain du génocide au Mali.. L'incontournable application de l'Accord d'Alger
Publié dans Le Temps d'Algérie le 24 - 03 - 2019

La communauté mondiale dénonce le génocide perpétré samedi contre les peuls du Mali par des membres présumés de groupes de chasseurs traditionnels dogons. L'ONU évoque 134 tués.
Le génocide commis samedi au Mali interpelle la communauté mondiale pour l'application de l'Accord d'Alger et la lutte contre la commercialisation de l'armement. Le génocide perpétré contre les civils au Mali est dù à l'absence de l'Etat dans certaines régions du pays et la commercialisation de l'armement. C'est ce que dit un expert au lendemain du massacre. Depuis 2014-2015, les conflits historiques opposant les communautés ont connu un regain de violence lié en partie à l'absence de l'Etat mais également à l'accès facile à l'armement dans ces localités. Ce qui fait que les conflits qui mettaient en jeu des gourdins se font aujourd'hui à coups de Kalash, dit un expert, cité par un média. Les politiciens au Mali exigent, d'autre part, l'application de l'accord d'Alger qui permettrait, expliquent-ils, la réconciliation. La communauté mondiale dénonce le génocide perpétré samedi contre les peuls du Mali par des membres présumés de groupes de chasseurs traditionnels dogons.
L'ONU évoque 134 tués. Des individus armés ont massacré 110 Peuls samedi au Mali, a fait savoir Moulaye Guindo, le maire de la ville de Bankass. Des hommes chasseurs Donzo présumés ont attaqué les localités d'Ogassagou et de Welingara, non loin de Bankass, a-t-il expliqué. Dans un communiqué samedi soir à New York, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a évoqué 134 morts. Au moins 134 civils, y compris des femmes et des enfants, auraient été tués, et au moins 55 blessés à la suite de l'attaque, indique-t-il, en affirmant être choqué et outré par ce massacre. Reuters, citant le témoignage du maire de Bankass, indique pour sa part 110 morts. L'attaque a eu lieu alors qu'une mission de l'ONU était en visite au Mali pour tenter de trouver des solutions aux violences qui ont fait des centaines de victimes civiles l'an dernier dans le pays. Des émissaires du Conseil de sécurité ont été reçus vendredi soir par le chef de l'Etat malien, Ibrahim Boubacar Keita, et par d'autres responsables gouvernementaux.
Ces groupes en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui continue. L'attaque est également survenue six jours après un attentat jihadiste à Dioura, dans la même région, mais beaucoup plus au nord, contre un camp de l'armée malienne, qui a perdu 26 hommes. Dans un communiqué de revendication vendredi, la principale alliance jihadiste du Sahel liée à Al-Qaïda justifie l'opération de Dioura par les crimes odieux commis par les forces du gouvernement de Bamako et les milices qui le soutiennent contre nos frères peuls. Le nord du Mali a été occupé par les terroristes d'Al Qaida, du Mujao et d'El Mourabitoune. Les accrochages armés les ont opposés à l'armée du Mali. Le mouvement national de libération de l'Azawad, MNLA, qui coopérait avec les terroristes et occupait le nord du Mali, a conclu un accord avec le gouvernement. Le MNLA combat désormais les terroristes. L'Accord d'Alger pour la réconciiation au Mali a été conclu par le gouvernement de Bamako et la coordination de l'Azawad, dont le MNLA. L'accord a été salué par la communauté mondiale et permettrait la réconciliation au Mali. Il lutterait contre les terroristes et relancerait l'économie.


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