Plusieurs fortes explosions dans le nord du Mali, près des bases françaises et onusiennes, des victimes, selon des habitants de Tombouctou et une source proche de l'Onu, rapporte Reuters. Une série de fortes explosions a été entendue dimanche dans le nord du Mali, à Tombouctou, à proximité des bases onusiennes, notamment des Casques bleus, et françaises, qui ont déjà subi des attaques le 14 avril, annonce Reuters, se référant à des habitants de Tombouctou et à une source proche de l'Onu. Aucune information sur d'éventuels dégâts ou victimes n'était disponible hier dans l'après midi. Le 14 avril, des assaillants présentés par les médias comme des islamistes, avaient attaqué la base militaire française et onusienne située à Tombouctou. Dans cette attaque perpétrée au moyen d'une voiture piégée et de roquettes, un casque bleu avait été tué et plusieurs militaires français blessés. Les terroristes relancent les attaques depuis quelque temps contre les militaires français et de l'ONU. Quatre casques bleus ont été tués et quatre autres grièvement blessés en fevrier 2018 dans l'explosion d'une mine, au Mali, informe l'Onu. Quatre soldats de la paix de l'Onu ont été tués, quatre autres ont été grièvement blessés dans l'explosion d'une mine au Mali, annonce la mission des Nations unies dans ce pays africain. Des militaires de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) circulaient sur la route entre les communes de Boni et de Douentza, dans la région de Mopti, où six militaires maliens avaient été tués dans un incident similaire il y a 24 heures, a précisé la mission de l'Onu. Quinze individus qualifiés de terroristes par l'armée du Mali ont été neutralisés il y a quelques jours au Mali lors d'une opération contre les groupes jihadistes, au cours de laquelle un soldat a été tué et deux blessés, d'après l'armée de ce pays. L'armée déplore un mort et deux blessés lors de cette opération. Le Mali a connu ces dernières semaines une recrudescence des violences. La minorité de cette région affirme être systématiquement soupçonnée de collusion avec le prédicateur jihadiste peul Amadou Koufa, créé en 2015. Elle a récemment accusé les forces de sécurité maliennes d'avoir commis des «exécutions sommaires» à son encontre, et aussi de tolérer, voire d'encourager, les exactions de groupes de chasseurs traditionnels, au nom de la lutte contre les jihadistes. Ces allégations ont été catégoriquement démenties par l'Etat. Le nord du Mali a été occupé par les terroristes en 2012 et ont chassé l'armée du Mali. Ils ont été confrontés au mouvement national de libération de l'Azawad, MNLA. L'accord d'Alger pour la réconciliaition au Mali a permis la réconciliaition engageant le MNLA et le gouvernement du Mali combattant ensemble les terroristes. La France a lancé une action militaire contre les terroristes au nord du Mali. La population adhére à la lutte contre les terroristes et dénonce la confusion entre terroristes et citoyens, accusant l'armée du Mali de tuer des personnes qualifiées de terroristes mais qui sont innocentes. La situation bénéficie aux terroristes qui ciblent l'armée du Mali, les militaires de la France, de l'ONU et la population. Les pays de la région tentent de lutter contre les terroristes dans la région intéressant également les terroristes de Daech.