Négligée par ses habitants et surtout par ceux qui ont à charge de l'entretenir et de veiller sur elle, cette cité s'enlaidit chaque jour un peu plus. Délaissée par ses locataires et surtout par les élus locaux, cette cité implantée en plein centre-ville de Chlef s'enlaidit chaque jour un peu plus. Livrée aux aléas du temps, elle est en souffrance depuis 1999. Ainsi, les locataires de ce quartier ne cachent pas leur amertume face aux problèmes de tous les jours. La cité n'est plus que l'ombre d'elle-même. Négligée par ses habitants et surtout par ceux qui ont à charge de l'entretenir et de veiller sur elle, cette cité s'enlaidit chaque jour un peu plus. À tel point qu'aujourd'hui, beaucoup de natifs ont décidé de s'installer ailleurs… «Ce constat amer est partagé par les résidents qui se sont plaints de sa détérioration. En dépit de sa proximité avec les beaux quartiers, le cadre de vie de cette cité a atteint des proportions alarmantes. En effet, la dégradation, circonscrite à l'intérieur de la cité ainsi que dans les immeubles. Les locataires se disent mécontents de leurs élus qui seraient restés insensibles aux conditions de vie qui leur sont imposées depuis plusieurs décennies. L'hygiène, notamment, y est totalement absente, et les chaussées menant aux immeubles sont devenues impraticables, en l'absence d'entretien de la part des services communaux», soulignent-ils. «Malgré nos nombreuses doléances et la dernière visite du wali au niveau de cette cité, les responsables de l'APC n'ont pas réagi. C'est un quartier en plein centre-ville de Chlef, et le réseau d'AEP défectueux avec des fuites d'eau qui perdurent. «Nous avons l'impression de vivre en zone rurale. A chaque fois, notre cité est privée d'éclairage public bien que nous ayons pris attache avec le service concerné de la commune pour qu'il remédie à la situation», c'est en ces termes que les résidents, dépités, ont tenu à nous le faire savoir. En effet, ils se plaignent de l'insécurité qui prévaut dans leur quartier composé de quatre bâtiments. «A la tombée de la nuit, on a peur aussi bien pour nos enfants, puisque les malfrats profitent de l'absence d'éclairage pour commettre leur forfait à la faveur de l'obscurité», ont-ils ajouté avec regret. Malgré la présence de poteaux électriques, dont les ampoules semblent défaillantes, d'après nos informations recueillies auprès d'un agent communal, la cité Maghraoui plonge dans le noir. Pour eux, le défaut d'éclairage de la voie publique est dû au manque de maintenance de ces lampadaires qui devrait se faire périodiquement pour sécuriser les biens et les personnes en cas de tentatives d'agressions, de vols, etc. Pour toutes ces raisons et à l'effet d'améliorer leur cadre de vie, les élus locaux devront prendre en charge leurs doléances en apportant des solutions urgentes à leurs problèmes qui se posent avec acuité.