Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohammed Miraoui, a mis en avant, hier à Alger, l'impératif de garantir un service de santé «en harmonie avec les réels besoins sanitaires des citoyens». «La notion de couverture sanitaire globale implique une ressource humaine satisfaisante en termes de nombre et de qualité, afin de garantir un service de santé en harmonie avec les réels besoins sanitaires des citoyens», a affirmé M. Miraoui à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la santé, ajoutant que «c'est là, la mission à laquelle s'attelle le secteur, à travers la consolidation de la formation initiale et continue». Le ministre a estimé que «la démarche de la couverture sanitaire globale ne saurait être concrétisée sans l'adoption d'autres procédures et mesures, notamment la valorisation de la ressource humaine et son appui par des moyens matériels adéquats, le renforcement de l'industrie pharmaceutique, la promotion de l'action intersectorielle avec les différentes parties concernées par le domaine de la santé, la prise en charge effective des revendications des professionnels de santé et des préoccupations des partenaires sociaux, l'adaptation de la carte sanitaire aux besoins réels des citoyens, et la numérisation du secteur pour davantage d'efficacité». Soulignant dans ce sens, «l'adoption de plusieurs programmes préventifs et thérapeutiques, notamment en matière de protection de la santé maternelle et infantile, le programme nationale de vaccination ainsi que celui sur la lutte contre les maladies infectieuses», M. Miraoui a rappelé que l'Etat «a mobilisé tous les moyens matériels pour la couverture de l'ensemble des régions du pays par des structures de santé, et a pu réduire considérablement les disparités entre les différentes régions». «L'Algérie compte 16 centres hospitaliers universitaires (CHU), 83 établissements hospitaliers spécialisés (EHS), 217 établissements hospitaliers publics (EHP) et 273 établissements de santé de proximité (ESP), dotés de plus de 6.500 salles de soins, en plus de 1.600 polycliniques», a-t-il ajouté dans ce contexte. Evoquant le Conseil du Gouvernement réuni le 03 avril 2019, qui a approuvé la création de 24 nouveaux établissements hospitaliers, «ce qui dénote de la volonté et de l'engagement de l'Etat à rattraper le retard accusé en la matière», le ministre a rappelé le programme en cours de réalisation, qui permettra la réception d'une vingtaine d'établissements hospitaliers durant le premier semestre de 2019, «offrant plus de 81.000 lits dans le secteur public, et 10.000 lits dans le privé».