Des avions de combat de l'Armée nationale libyenne, dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, ont attaqué l'aéroport de Matiga, le seul aéroport opérationnel de Tripoli, a indiqué la chaîne de télévision Al-Hadas. Les combats continuaient hier dans la capitale de la Libye, opposant l'autoproclamée armée nationale libyenne, ANL, et le gouvernement de concorde nationale. Hier, les combats pour l'occupation de la capitale de la Libye continuaient. Le gouvernement de concorde nationale parlait de 35 morts, dont des civils. L'armée du maréchal Haftar évoquait 14 soldats tués. L'ONU note que 2.800 personnes ont fui la région. La guerre civile de nouveau en Libye. L'aéroport de Mitiga, à 11 km à l'est de la capitale libyenne, a été ciblé par les frappes des avions de combat de l'ANL du maréchal Khalifa Haftar, selon des médias. Des avions de combat de l'Armée nationale libyenne, dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, ont attaqué l'aéroport de Matiga, le seul aéroport opérationnel de Tripoli, a indiqué la chaîne de télévision Al-Hadas. Le maréchal Haftar et son autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL), sont appuyés politiquement par une autorité basée dans l'est du pays. Outre les régions orientales, ses forces ont étendu leur emprise sur le sud de la Libye, et visent désormais l'ouest. Mais elles font face au gouvernement d'union nationale (GNA), basé dans la capitale, reconnu par la communauté internationale et soutenu, notamment, par de puissantes milices basées dans l'Ouest. Ces forces ont promis dimanche, une contre-attaque pour contrer Khalifa Haftar, et ont affirmé recevoir des soutiens de toutes les régions du pays. En proie au chaos politique et sécuritaire depuis l'intervention de l'OTAN en 2011, la Libye est encore loin de retrouver le chemin de l'unité et de la stabilité. En plus de la menace terroriste, le pays est le théâtre depuis 2014, d'une confrontation entre deux forces revendiquant le pouvoir, se traduisant désormais par des affrontements armés. Le pays est de fait géré par le pouvoir du gouvernement de concorde nationale de Fayez al-Sarraj. Bien que cette entité politique basée à Tripoli est reconnue par la communauté internationale, elle parvient difficilement à imposer son autorité sur ses propres milices. Les violents affrontements impliquant certaines d'entre elles en septembre dernier, mettent en exergue les limites de son influence politique sur le terrain. Face à elles, le maréchal Khalifa Haftar, qui dit tirer sa légitimité du Parlement de Tobrouk, également reconnu par la communauté internationale. L'ANL qu'il dirige a étendu son contrôle sur l'ensemble de la Cyrénaïque (région orientale de la Libye), où se trouvent les plus grandes réserves de pétrole du pays. A la faveur du ralliement de plusieurs tribus et d'officiers, dont des ex-kadhafistes, le maréchal Haftar a multiplié les succès militaires, et poursuit son offensive vers l'ouest, afin notamment de conquérir la capitale, Tripoli, comme en témoigne le raid aérien que ses forces disent avoir mené, écrit RT. L'ingérence militaire lancée contre la Libye en 2011 a été dénoncée par l'ancien président américain, Obama.