Plusieurs secteurs sont paralysés par la grève des fonctionnaires, qui réclament le départ de système politique en place, lequel veut rester au pouvoir avec ses coups bas. Les centres et instituts de la formation professionnelle à travers plusieurs localités de Boumerdès sont paralysés. «Nous n'allons pas nous taire et allons poursuivre ce que nous avons commencé»: c'est ainsi qu'un gréviste d'un centre de formation professionnelle nous a déclaré avant de poursuivre: «Il faut tenir la tête haute et ne pas baisser les bras et rentrer chez soi, car le combat n'est pas encore terminé par le départ de Bouteflika». Et son collègue de poursuivre: «Nous aurions aimé organiser une marche, car ces actions symboliques commencent à perdre d'intensité». Plusieurs secteurs sont paralysés par la grève des fonctionnaires, qui réclament le départ de système politique en place, lequel veut rester au pouvoir avec ses coups bas. Les centres et instituts de la formation professionnelle à travers plusieurs localités de Boumerdès sont paralysés. A Bordj Ménaeil, les manifestants sont allés jusqu'à réclamer même le départ de Nacer, le frère de l'ex-président Bouteflika. Ils ont accroché une pancarte sur le portail principal du centre Boualem Khalem du centre ville, sur laquelle on pouvait lire «Nacer Boutef, dégage». D'autres slogans ont été brandis par des manifestants en sit-in à l'intéreiur de leurs centres respectifs, pour réclamer le départ du système en place ainsi que de Bédoui, Bensalah, Belaiz et Bouchareb. Les manifestants ont dénoncé également, les tentatives de récupération du mouvement populaire et les atteintes du pouvoir illégitime en place, notamment du gouvernement Bédoui, qui fait semblant de répondre aux revendications populaires. Outre cela, des travailleurs ont dénoncé la réunion du congrès du parlement pour la nomination d'un intérim au poste vacant de président de la République. «C'est un formalisme constitutionnel», lance Ahmed, un fonctionnaire qui ne voit que de la fuite en avant d'un système politique incapable de trouver une alternative pour résoudre la crise. «Les tenants au pouvoir sont illégitimes, preuve en est la sourde oreille dont ils excellent, et leur refus de toutes propositions d'organisations et de partis politiques démocrates pour sortir le pays de la crise dont ils sont la cause», ajoute notre interlocuteur. Le mot d'ordre de la grève a été suivi par ailleurs, dans les communes où plusieurs APC étaient, hier, paralysées pour le deuxième jour consécutif, pour faire pression sur la mafia de dégager. La pression est maintenue, notamment à Boumerdès et à Naciria, où des sit-in ont été observés par des manifestants, qui ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans hostiles au pouvoir en place.