Le district de Kargil de l'état du Jammu-et-Cachemire, dans le nord de l'Inde, était ce mercredi 10 avril, le théâtre de manifestation contre la décision du président américain d'inscrire le CGRI, des gardiens de la Révolution islamique d'Iran, sur la liste noire des groupes terroristes. Selon RT, les manifestants dans le district de Kargil de l'état du Jammu-et-Cachemire ont incendié l'effigie du président américain. Ils brandissaient des pancartes sur lesquelles étaient écrit: «Nous condamnons les Etats-Unis pour avoir qualifié le CGRI de terroriste». Lundi, le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, a annoncé l'inscription du Corps des gardiens de la Révolution islamique, CGRI des forces armées iraniennes, sur la liste noire de Washington. Le CGRI a remercié dans un communiqué, les prises de position révolutionnaires et les soutiens forts, aussi bien en provenance de l'Iran que de l'étranger, ce qui jette le discrédit sur le gouvernement américain. Washington œuvre pour Israël Le président iranien, Hassan Rohani, a déclaré que le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) est à l'avant-garde de la lutte contre le terrorisme, et que la décision de le blacklister par les Etats-Unis découle de la colère de Washington face au rôle de premier plan du CGRI dans la lutte contre le terrorisme. Lors d'une réunion du Conseil des ministres hier, le président Rohani a déclaré: «L'ennemi n'a pas réussi à atteindre son objectif dans la région, et le CGRI a joué un rôle de premier plan dans sa défaite». Lundi, le président des Etats-Unis, Donald Trump, a publié une déclaration dans laquelle il a désigné le CGRI comme « une organisation terroriste étrangère ». Le président Rohani a déclaré que les Etats-Unis étaient illogiques, et contredisaient les règles et les normes internationales, et a souligné qu'il s'agissait d'une campagne de propagande et d'une décision imprudente et stupide à caractère politique. Le président iranien a déclaré que la décision de la Maison-Blanche d'intégrer le nom du CGRI sur la liste d'organisations terroristes, coïncidait avec la reconnaissance de la souveraineté illégitime d'Israël sur les hauteurs du Golan syrien, censée soutenir un régime «criminel» et son Premier ministre, Benyamin Netanyahu, au seuil des élections israéliennes. «Netanyahu avait déclaré que Trump allait désigner le CGRI comme une organisation terroriste à sa demande», a ajouté le président iranien.