La manif a drainé une foule immense a couper le souffle. Ils ont scandé des slogans anti-pouvoir, et rappelé à Gaïd Salah pour son engagement à soutenir le peuple durant ses précédentes sorties. Des milliers de citoyens sont sortis dans de grandes marches à Boumerdes pour contester le pouvoir en place. En ce huitième vendredi, les manifestants en grands nombre ont dénoncé les pratiques des tenants au pouvoir actuel, tout en réclamant le départ de la mafia de Bensalah, Belaiz et Bédoui. «Ils nous provoquent et nous n'allons pas arrêter de marcher pour dégager les résidus des Bouteflika. A chaque fois qu'ils font dans la provocation, le peuple ne faiblit pas, au contraire, il redouble la vigilance et son pacifisme», nous dira un cadre dans une entreprise privée. Et d'ajouter : «ils ne veulent entendre la voix du peuple, au lieu d'abdiquer, ils annoncent de nouvelles élections et convoquent le corps électoral, c'est comme si la révolution populaire est ignorée par le pouvoir illigitime». Et un autre d'assener : «Ils sont illégitimes et disent avoir respecté et appliqué la constitution, alors qu'ils sont les premiers a la transgresser par la fermeture des routes au niveau de Boudouaou. Mon voisin n'a pas pu voir sa maman décédée ce matin (vendredi ndlr) à l'Hôpital, à cause de la fermeture de la route vers Alger à Boudouaou. La constitution garantit à tous les citoyens de manifester librement et de circuler dans tout le pays». La marche s'est ébranlée à partir du centre-ville de l'ex-rocher noir, pour sillonner toutes les artères principales de Boumerdes. La manif a drainé une foule immense a couper le souffle. Ils ont scandé des slogans anti-pouvoir, et rappelé à Gaïd Salah pour son engagement à soutenir le peuple durant ses précédentes sorties. «Gaïd Salah a tourné le dos au peuple en laissant l'intronisation de la mafia Bensalah, et laisser le gouvernement Bédoui piétiner la loi fondamentale en désignant le nouveau Wali de Tizi-Ouzou», nous dira Omar, un manifestant qui brandit la Une d'un quotidien national. Et son ami d'ajouter : «l'Algérie sera protégée par le peuple comme l'ont fait nos grand parents, qui ont fait incliner la France coloniale». Après arpenté les rues de la ville, les manifestants ont observé un gigantesque sit-in devant le siège de la Cour de justice. Ils ont scandé des sologans anti-pouvoir, et réclamé la démission de Ben Salah et le départ définitif de la mafia qui a ruiné un grand pays comme l'Algérie. Les manifestants ont signifié leur rejet de ce president intérimaire qui ne représente que lui-même et neamoins la mafia. «On ne veut pas de ces hommes qui ont servi le système en place, pour mener l'Algérie à bon port et organiser des elections libres, car ils sont les auteurs de toutes les fraudes qui ont ête perpétrées au nom du peuple et de la constitution. Ils ont échoué de sortir le pays de l'ornière, maintenant, ils doivent partir et être jugés pour avoir dilapidé les richesses naturelles du pays et de trahir nos valeureux martyrs», lance un autre manifestant. Des policiers ont été déployés dans toutes les ruelles de la ville, pour la première fois depuis le deuxième vendredi de colère populaire. Aucun incident n'est enregistré, les manifestants l'ont gardée «Sylmia», tout en chantant la liberté de Soolking, à Boudouaou, à Naciria, à Bordj Menaeil et aux Issers, de foules immenses sont sorties dans la rue pour réclamer le départ de système et l'arrêt des provocations du clan au pouvoir, qui commence à affûter ses armes pour les prochaines élections présidentielles.