Les insuffisances dont a fait allusion le nouveau chef chef de l'exécutif, dès son premier contact avec la presse au lendemain de son installation, seront-elles réglées d'ici peu ? Tout indique que la série de réunions menées tambour battant par la wilaya d'Alger, vise à redynamiser le programme de développement dédié à la capitale. Les insuffisances dont a fait allusion le nouveau chef chef de l'exécutif, dès son premier contact avec la presse au lendemain de son installation, seront-elles réglées d'ici peu ? Des insuffisances, faut-il le rappeler, liées à plusieurs projets bloqués, et dont les raisons, bien que non dévoilées, montrent en filigrane la volonté de rompre avec les anciennes méthodes marquées par la rétention. L'épuration du canevas ayant trait au budget de la wilaya, une opération destinée à lever le gel sur l'argent bloqué va, selon des sources sûres, financer les nouveaux programmes de développement, ainsi que ceux mis en standby. Ce qui est certain actuellement, c'est que les walis délégués ont du pain sur la planche, avec l'instruction de leur hiérarchie leur ordonnant de suivre de près les projets confiés aux différentes entreprises de réalisation. Les réunions marathoniennes avec les P/APC et leurs SG autour des projets de développement, constituent la pierre angulaire de la nouvelle politique de prise en charge du plan stratégique de développement, dont on tient à rattraper le retard de ces derniers mois. Bon nombre de communes souffrent, en effet, d'une stagnation dans leur développement jamais connue depuis des années. Crise économique aidant, des collectivités locales, notamment celles dites pauvres, vivent aujourd'hui au rythme de problèmes d'assainissement ou d'AEP, dont les réseaux vétustes attendent une prompte réfection. Et il ne s'agit pas seulement des communes extra-muros éloignées, mais aussi de communes du centre de la capitale. L'une des mesures prises pour la relance de ce plan consiste à faire appel au fonds de solidarité des collectivités locales. Au volet habitat, les services compétents ont été exhortés de redoubler d'efforts pour, d'une part, veiller à la bonne exécution par des entreprises des projets à leur charge, et d'autre part, d'étudier avec rigueur les listes des bénéficiaires du relogement. A propos du planning des relogements, il y a lieu de rappeler que la 25e opération intéressant essentiellement la formule Sociale (LPL) se fera après le Ramadan. Ce report serait justifié, selon la wilaya, par le souci de ne pas perturber la scolarité des enfants. L'on sait également que certains sites d'accueil ne sont pas prêts de recevoir les familles, dans la mesure où les travaux des VRD ne sont pas terminés. En somme, l'on prévoit à travers ces deux raisons capitales, le report de l'opération jusqu'au début de l'été, si évidemment tout irait pour le mieux. Sur un autre plan, l'assainissement du dossier foncier industriel, objet de convoitises et source de pas mal de scandales, est à l'ordre du jour au niveau de la wilaya. Il y a lieu de savoir dans ce sens, que des mises en demeure ont été adressées aux investisseurs concernés, à procéder sans plus attendre à la relance de leurs projets, faute de quoi des mesures seront prises, allant jusqu'à l'annulation du contrat d'investissement. Une commission a été installée à cet effet, et dont la mission est d'enquêter sur tout foncier industriel attribué et non encore exploité par son bénéficiaire. De plus, une instruction du wali interdit tout changement de raison sociale, et si un tel cas venait à se produire, l'investisseur perd son droit d'exploitation. Cependant, une question s'impose, à savoir si cet engouement ne serait pas conjoncturel. Les autorités de la wilaya seraient-elles partantes en guerre dans un domaine très sensible tel que le foncier ? Un volet vraisemblablement mal géré par Abdelkader Zoukh, à en croire des sources émanant de certains cadres centraux de la wilaya, marginalisés pour leurs positions à ce sujet. Peut-on croire à une reprise sérieuse des projets entrant dans le cadre du plan stratégique de développement de la capitale, ayant connu une stagnation après un eldorado de 2011 à 2016, où d'importantes réalisations ont été concrétisées, tel le métro, tramway et autres projets structurants ? Le proche avenir nous le dira.