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Tlemcen.. L'économie tourne au ralenti
Publié dans Le Temps d'Algérie le 09 - 06 - 2019

On doute de tout et on accuse tout le monde. «Cet amalgame a été provoqué par le ‘Hirak' et une désinformation ou les infotox véhiculées par les réseaux sociaux».
L'économie tourne au ralenti à la wilaya de Tlemcen et le secteur qui est touché le plus, ce dernier trimestre, est incontestablement celui du bâtiment et des travaux publics. Un secteur tributaire du plan de charges de l'Etat à travers les divers projets publics. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, où les différentes entreprises ont peur «d'un lendemain incertain» et préfèrent «marquer un temps d'arrêt au lieu de se lancer dans des investissements compromettants pour leur trésorerie respective». Ce qui a provoqué la perte d'un nombre important de postes d'emplois directs et indirects dans ce secteur et d'autres cas les ouvriers sont sans salaires depuis plus de trois mois. «Soumissionner pour un marché et le décrocher est synonyme pour certains à une corruption en ces temps où la suspicion a gagné l'esprit de tout un chacun».
On doute de tout et on accuse tout le monde. «Cet amalgame a été provoqué par le ‘Hirak' et une désinformation ou les infotox véhiculées par les réseaux sociaux», affirme un entrepreneur qui a mis la clef sous le paillasson malgré l'ancienneté et l'importance de son entreprise. Ce dernier, économiste de formation, nous explique que pour certains «réussir dans le secteur des travaux publics et du bâtiment, largement ou totalement tributaire des plans de charges de l'Etat est lié synonyme d'une promiscuité avec les pouvoirs publics, donc corruption».
Ce qui est totalement faux, et de souligner que «dans tous les pays du monde, le patronat et les opérateurs économiques sont parmi les axes prioritaires dans toute politique socio-économiques des Etats et c'est dans cette perspective qu'ils sont consultés et ce qui apparente pour certains comme promiscuité avec le pouvoir». Notre interlocuteur s'est lancé ensuite dans une analyse approfondie de la situation qui prévaut dans le pays depuis le 22 février dernier pour dire que «le mal de la corruption date depuis l'indépendance et qu'il a été générée par la bureaucratie et la centralisation des pouvoirs à tous les niveaux et quiconque, dans son secteur d'activité se devait de se plier à ce diktat sinon c'est l'exclusion et la marginalisation». Pour cet économiste «s'attaquer donc, aux pans de l'économie nationale et aux générateurs de richesses c'est compromettre l'avenir du pays et surtout perdre toute crédibilité des investisseurs potentiels qui gagneront désormais, des représailles».
Les cas de Khalifa Bank et de Tonic sont, pour lui, des cas édifiants d'actions irréfléchies du pouvoir car «un entrepreneur n'est comptable que devant le fisc, la banque et les plans de charges de ses salariés, ce qui relève du droit civil et non pénal et les actifs de l'entreprise sont un garant et un gage pour tout éventuel remboursement».
Aujourd'hui, l'on assiste «aux mêmes erreurs du passé et l'on tend de justifier une politique rentière en s'attaquant à des boucs émissaires» avant de conclure : «au square Port Saïd, le change informel se fait à ciel ouvert tout près du palais de justice, du commissariat et non loin des deux Chambres législatrices, et on juge quelqu'un pour quelques centaines d'euros pris sur lui. C'est sans commentaire».


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