Le Front des forces socialistes (FFS) a insisté hier, sur la nécessité d'instaurer un «vrai dialogue, inclusif et responsable» à même de permettre de consacrer la légitimité populaire et la construction de l'Etat de droit. «Le FFS croit à un vrai dialogue, inclusif et responsable qui permettra au peuple algérien de consacrer la légitimité populaire et la construction de l'Etat de droit», a souligné le FFS dans une déclaration signée par son Premier secrétaire national, Hakim Belahcel. Il a appelé, à cet effet, à répondre aux «aspirations légitimes» du peuple pour exiger un «changement radical du système et l'avènement de la deuxième République par une véritable transition démocratique». Le parti a appelé, par la même occasion, le peuple algérien à «plus de vigilance et de solidarité afin de préserver le caractère pacifique et unitaire de sa révolution jusqu'à la satisfaction de ses revendications légitimes, en mettant en échec toutes les manœuvres visant à installer le pays dans une situation de chaos». Le FFS a réitéré également, son engagement pour le dialogue à travers des contacts pour «l'organisation d'une conférence nationale de concertation pour réaliser un pacte politique consensuel répondant aux aspirations de notre peuple». Il a rappelé, à ce propos, avoir «initié des consultations avec les partis politiques de l'opposition et des organisations sociales pour rassembler les propositions politiques qui vont dans le même sens». «En l'absence de toute volonté politique concrète pour un règlement de la crise devant se traduire au préalable par des mesures de détentes et d'apaisement tel que le départ du système et de ses représentants, la libération de tous les détenus d'opinion, l'ouverture des champs politique et médiatique, ainsi que d'autres mesures énoncées dans notre initiative politique pour l'avènement de la deuxième république, le FFS réitère son refus de participer au pseudo dialogue proposé et contrôlé par le système», a ajouté le parti.