L'ancienne secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, vient d'emboîter le pas à son président George W. Bush qui avait annoncé avant elle son intention de se mettre à la rédaction de ses mémoires. Mais contrairement à lui, qui n'a pas encore évoqué la publication de son écrit, elle a déjà entamé les négociations avec plusieurs maisons d'édition qui se frottent déjà les mains à l'idée de rafler «le marché», convaincues que le livre sera un best-seller qui rapportera gros. La lutte est donc sans merci chez les éditeurs américains pour ce livre dans lequel Madame Rice évoquera essentiellement son passage dans l'Administration américaine, tout en s'employant à se refaire une image passablement ternie par sa fidélité sans borne au président le plus impopulaire de l'histoire des Etats-Unis. Son image, Condoleezza Rice va aussi tenter de la soigner par son érudition musicale et ses talents de pianiste émérite jusque-là inconnus du grand public. On parle d'ores et déjà d'un premier concert à Paris à l'invitation du maire de la capitale, Bertrand Delanoë, particulièrement séduit par cette dame dont il dit «avoir eu la chance de connaître le côté le plus doux».