Trois jours après avoir subi la loi du Bayern Munich en championnat, Dortmund a réussi sa mission survie sur la scène européenne en battant Naples (3-1), mardi soir au Signal Iduna Park, lors de la 5e journée de la Ligue des champions. Le finaliste 2013 est revenu à égalité de points (9) avec son rival italien, Arsenal comptant trois longueurs d'avance après sa victoire sur Marseille (2-0), avant l'ultime journée de phase de poules qui décidera des deux billets pour les 8es. Jürgen Klopp, qui avait encore bricolé une charnière centrale (Bender associé à Sokratis) a donc obtenu ce qu'il voulait: un match décisif le 11 décembre à Marseille, toujours sans le moindre point, tandis que Naples recevra le leader de la Premier League... Le Borussia a encore gâché beaucoup d'occasions en attaque mais a réussi l'essentiel: stopper une série inquiétante de trois revers consécutifs, dont deux sur sa pelouse (Arsenal et Bayern), durant lesquels il n'avait marqué qu'un seul but. Le portier Weidenfeller, expulsé avant la pause de la défaite à l'aller (2-1), et le stratège arménien Mkhitaryan ont été les plus en vue, Reina retardant l'échéance le plus longtemps possible côté napolitain. But d'Aubameyang Les choses avaient bien commencé pour le Borussia qui trouvait le chemin des filets des la 10e minute. Sur le premier corner de la partie, Lewandowski était ceinturé par Fernandez et l'arbitre optait sans hésiter pour le penalty transformé par un superbe contre-pied de Reus. Mais la suite de la période était marquée par les occasions manquées de Lewandowski (15, 36), une frappe de Callejon qui touchait du bois (29), les interventions décisives des deux portiers et beaucoup de fautes commises des deux côtés à l'origine de quatre cartons. A la reprise, les vagues Jaune et Noir ont déferlé sur les buts gardés par Reina. Après plusieurs occasions manquées, mais aussi une belle intervention de Weidenfeller devant Higuain (59) pour éviter l'égalisation, Blaszczykowski doublait la mise à l'heure de jeu. Benitez décidait alors de lancer Insigne dans la partie, choix judicieux puisque le feu follet s'échappait sur le flanc droit pour réduire la marque (71). Mais Klopp lui rendait la monnaie de sa pièce. Lancé dans la bataille, Aubameyang manquait un premier duel avec le gardien (74) mais pas le second sept minutes plus tard. Ce troisième but libérait enfin Klopp et redonnait confiance à l'équipe et tout un stade. Encore faudra-t-il enchainer par une victoire dans quinze jours à Marseille...