La ministre de la Culture, Khalida Toumi a présenté, dimanche devant les membres de la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), un exposé sur le budget de son secteur pour l'exercice 2011, a indiqué dimanche soir un communiqué de l'APN. Dans son exposé présenté dans le cadre de l'examen par la commission du projet de loi portant règlement budgétaire de l'exercice 2011, la ministre a évoqué "trois principaux points liés essentiellement à la gestion des comptes d'affectation spéciale destinés au secteur, la mise en œuvre des projets inscrits au titre du budget d'équipement pour 2011 et la consommation du budget de fonctionnement pour la même année". La ministre a indiqué que "le programme d'équipement du secteur est scindé en deux tranches, la première concerne le programme centralisé enregistré au niveau des services du ministère et incluant le projet de création d'une grande salle d'expositions à Alger doté d'une enveloppe financière de 5 milliards DA et la réhabilitation de l'ancien siège des Galeries d'Alger, transformé en musée d'art". La deuxième tranche "est inhérente au programme décentralisé auprès des wilayas pour l'exercice 2011, comprenant des projets d'équipement de bibliothèques publiques, réalisés dans leur majorité, et d'autres projets en cours de réalisation", a-t-elle ajouté. Evoquant les comptes d'affectation spéciale, la ministre a précisé que son département "gère trois fonds permanents d'affectation, le premier l répond au compte N° 014-302 intitulé ‘Fonds de développement de l'art cinématographique, ses techniques et son industrie' dont 20% des affectations qui lui sont allouées ont déjà été épuisées pour le financement de films". Le deuxième compte N° "092-302" intitulé ‘Fonds national de promotion et de développement des arts et des Lettres' est destiné aux recherches et créations artistiques et littéraires. Le troisième et dernier compte N° "123-302" est intitulé ‘Fonds national du patrimoine culturel'. Par ailleurs, la ministre a souligné que son département avait donné suite à l'ensemble des observations émises par la Cour des comptes concernant son secteur. L'exposé de la ministre a été suivi d'un débat autour de la "nécessité de développer les activités culturelles et de durcir le contrôle sur les dépenses publiques lors des différentes manifestations tout en relevant l'impérative relance de l'industrie cinématographique et de la production audiovisuelle".