Le vice-président de l'USM Alger, Rebouh Haddad, a indiqué lundi que son club, initialement opposé au plafonnement des salaires des joueurs, est tenu finalement d'"adhérer" à la nouvelle disposition décidée en ce sens par la Fédération algérienne de football (FAF). "On ne peut pas faire exception. Et puisque tous les autres clubs ont adhéré à cette mesure, l'USMA ne peut que s'exécuter", a déclaré à l'APS le deuxième responsable du club de la capitale. Lors d'une réunion entre le président de la FAF, Mohamed Raouraoua et les présidents des clubs professionnels tenue mercredi dernier, il a été décidé de plafonner les salaires des joueurs à partir de la saison prochaine pour faire face à la crise financière dont souffrent plusieurs formations des deux paliers. Un barème a été ainsi arrêté selon le statut des joueurs. Ainsi, le salaire d'un international confirmé ne dépasse pas les 1,2 million de dinars. Les autres toucheront entre 200.000 et 800.000 dinars mensuellement. "A ma connaissance, aucun championnat européen n'a opté pour le plafonnement des salaires des joueurs. On ne peut donc pas être plus professionnels que les professionnels eux-mêmes. Mais bon, puisque la décision est collective, on n'a pas le droit de se positionner à l'encontre du consensus", a encore expliqué le dirigeant usmiste. Au cours d'une précédente conférence de presse animée par le président de l'USM Alger, Ali Haddad, ce dernier avait clairement signifié que son club s'opposait au plafonnement des salaires, alors que le projet venait juste d'être évoqué par le ministère de le jeunesse et des sports. "Que tout le monde le sache et contrairement à ce que pensent certains, l'USMA n'est pas le club qui détient la plus grosse masse salariale en Ligue 1. Nous nous positionnons juste au milieu. Le plafonnement des salaires ne nous dérange nullement donc", a souligné le vice-président des Rouge et Noir de la capitale, qui viennent d'être sacrés champions d'hiver.