«Je veux savoir d'abord les raisons du rejet de ma candidature pour annoncer la position à adopter lors de la prochaine élection présidentielle», affirme le candidat au scrutin présidentiel, Loth Bonatero, qui exprime sa déception du verdict prononcé par le Conseil constitutionnel. Notre interlocuteur explique son élimination de la course électorale par une seule raison : le refus de l'introduction de la science dans l'échiquier politique national. «On fait tout pour que la science n'ait pas sa place dans notre société», regrette M. Bonatero. «Je ne vois pas pourquoi la loi n'exige pas des candidats de présenter des CV et des diplômes», s'interroge M. Bonatero. Selon lui, le niveau d'instruction d'un candidat au scrutin présidentiel doit précéder la popularité. Par ailleurs, le spécialiste de l'astronomie qualifie de «politique» la liste finale rendue publique par le Conseil constitutionnel. «Le choix des candidats répond à un calcul politique», souligne notre interlocuteur qui appelle à la réforme de la loi électorale. «La loi doit exiger des candidats à l'élection présidentielle d'autres critères comme… le diplôme», souhaite M. Bonatero.