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«Je mettrai en place une structure habilitée à demander des comptes au président»
Abdelaziz Belaïd, candidat à la présidentielle, l'a promis :
Publié dans Le Temps d'Algérie le 16 - 03 - 2014

Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbal et candidat à l'élection présidentielle, a préconisé hier une Constitution «purement» démocratique à travers la mise en place d'une structure habilitée à demander des comptes à l'Etat et au président de la République.
Invité à l'émission «Manbar Erriassiat» de Dzaïr TV, M. Belaïd a présenté les grandes lignes de son programme politique. Il a, à cet effet, mis l'accent sur l'urgence de réviser la Constitution algérienne.
«Il y a des insuffisances à combler dans la Constitution actuelle pour permettre au pays d'avancer», a-t-il dit relavant que «par exemple, il n'y a jamais eu une institution à laquelle l'Etat et le président de la République doivent rendre des comptes».
«Le Président a tous les pouvoirs, d'où la nécessité de mettre en place une institution pour le contrôler et le surveiller», a-t-il argué.
Le premiers responsable du front El Moustakbal plaide, en outre, «pour l'institution du dialogue comme mode fondamental pour la résolution des questions économiques et sociales et cela tant au niveau central qu'au niveau local».
Réagissant sur les actions menées par le mouvement Barakat, qui s'oppose à un 4e mandat du président sortant, Abdelaziz Bouteflika, il dira que le manque de dialogue et de liberté d'expression peuvent conduire le pays à l'anarchie.
«La démocratie algérienne est fictive», a-t-il martelé, en ajoutant que «la stabilité sociale se construit et ne s'achète pas».
Abordant, par ailleurs, le volet économique qui se taille la part du lion dans son programme, le candidat parie «sur des mécanismes novateurs et réellement démocratiques pour assurer la transparence dans la gestion de l'économie nationale. De ce fait, il milite pour une économie libérale.
«Il est impossible qu'un Etat puisse avancer uniquement avec des entreprises étatiques. Il est très important d'aider le secteur privé à évoluer, notamment les nouvelles entreprises», a-t-il souligné.
«Il faut protéger les jeunes cadres»
Dans le même contexte, le plus jeune des postulants à la présidence a mis en exergue l'importance du facteur humain dans le développement de l'économie, notamment les jeunes cadres, car il ambitionne de «mobiliser un ensemble d'énergies pour hisser l'Algérie au rang des pays développés» et ce, en misant sur les capacités d'innovation et de créativité de la jeunesse.
«Il est primordial de bien former nos jeunes cadres et les protéger.Tous les salariés ont un syndicat qui protège leurs droits sauf les cadres. Un haut responsable à la tête d'une entreprise a besoin de se sentir soutenu et aidé pour bien accomplir sa tâche», a-t-il noté. Pour ce faire, M. Belaïd projette de réviser les lois.
«Une révision des lois s'impose. Aujourd'hui, il suffit d'un papier pour virer un cadre alors que pour un simple salarié, c'est toute une procédure», a-t-il fait remarquer.
Répondant à la question du dispositif des crédits accordés aux jeunes par l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej), il dira que «c'est une très bonne initiative pour encourager les jeunes à travailler, mais elle est mal gérée».
Selon lui, l'Etat devrait mettre des administrateurs pour accompagner ses jeunes et les orienter afin de bien gérer leurs crédits et réussir à démarrer leurs entreprises.
«Il faut lancer une politique ambitieuse et globale capable de créer les conditions pour le développement sain de la jeunesse, en lui évitant les graves dérives qu'elle subit aujourd'hui», dit-il.
Intervenant sur la question du salaire minimum (SNMG), le candidat a estimé qu'il doit être établi en fonction du pouvoir d'achat.
«Il est anomal de recevoir un salaire qui n'assure pas le minimum pour vivre. Un père de famille qui perçoit 20 000 DA par mois n'est pas loin d'un chômeur», a-t-il déploré.
A ce sujet, M. Belaïd prévoit de revoir le SNMG en étudiant toutes les possibilités pour assurer un salaire minimum qui permet aux Algériens de vivre «dignement».
«Aujourd'hui, un cadre ne peut se permettre une vie décente, comme avoir un logement et de passer des vacances… alors qu'est-ce qu'on peut dire d'un simple salarié !» a-t-il regretté.


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