La salle omnisports de la nouvelle ville Ali- Mendjeli a accueilli jeudi après-midi vers 16 h les partisans du candidat à la présidentielle Abdelaziz Belaïd qui se vante d'être le candidat des jeunes. Le chef du parti El Moustakbal a exhorté l'assistance à aller voter afin d'amener le changement. Et cela, explique-t-il, «via une révolution intellectuelle et rationnelle et non pas par la violence et la protestation». Constantine incarne pour lui le savoir, et pour cela, il a axé son discours sur la nécessité de donner à l'université algérienne la place qu'elle doit occuper. Durant une heure, le candidat a retracé la situation du pays et les questions qui agitent l'actualité politique. Il est revenu notamment sur «les dérapages verbaux» de la première semaine de la campagne électorale ainsi que sur les chefs des partis politiques qui échangent des accusations sans oublier de faire allusion aux déclarations de Yassef Saâdi. Il dira à cet effet : «ll faut respecter l'histoire et je suis contre les personnes qui portent atteinte à nos glorieux martyrs». Cela étant, l'heure est aux nouvelles générations et «les anciens doivent passer le flambeau», selon toujours le candidat qui insista pour dire qu'il faut arrêter «de se référer à la légitimité révolutionnaire». Pour ce qui est de son programme, «c'est celui de la jeunesse», a-t-il avancé. «Moi, je ne promets pas des merveilles. Mais je vous garantis que si je suis élu dans cinq ans, l'Algérie sera la première puissance économique de l'Afrique et dans le monde arabe», s'est-il engagé. Le candidat du Front El Moustakbal a indiqué, par ailleurs, que son programme électoral est axé notamment sur le développement du secteur de l'agriculture. «Pour cela, les terres agricoles ne seront plus utilisées dans des projets de construction d'usines ou de logements», a-t-il assuré.