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Benflis prêt à mettre la République en gage contre le poste de président
Il a insisté hier sur la «réhabilitation» du FIS-dissous
Publié dans Le Temps d'Algérie le 30 - 03 - 2014

L'ex-chef du gouvernement, Ali Benflis, un des six candidats à l'élection présidentielle du 17 avril 2014, persiste et signe en évoquant les dirigeants du Front islamique du salut (FIS) dissous. Il a réitéré, hier, son intention de «réhabiliter» les cadres de l'ex-FIS, exclus de la vie politique en vertu des dispositions de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale s'il est élu président de la République. Ali Benflis qui a déjà annoncé, durant cette campagne électorale, son intention de «réhabiliter» le parti politique dissous, est revenu à la charge hier, à partir de Mila, d'où il a estimé que «ceux qui ont été exclus de l'exercice politique font partie de la solution». Allusion faite à Ali Benhadj et consorts qui refusent de demander pardon au peuple algérien pour les crimes et massacres commis contre les populations.
Dans son discours d'hier, Ali Benflis n'a, à aucun moment, nommé les dirigeants du parti dissous, mais l'allusion est assez claire, d'autant plus que Ali Benhadj, numéro deux de l'ex-FIS, est souvent aperçu dans l'orbite de cet ex-Chef de gouvernement depuis le lancement de la campagne électorale pour l'élection du 17 avril.
Il s'est engagé à initier un dialogue national ouvert «à toutes les tendances politiques». «J'ai le courage qu'il faut pour recevoir autour d'une grande table l'opposition, y compris ceux qui ont été exclus de la politique», une allusion claire aux responsables de l'ex-FIS, dont Ali Benhadj qui, pourtant, a encouragé l'action terroriste en Algérie comme le prouve sa lettre retrouvée sur le corps de Gousmi Chérif, «émir» national du groupe islamique armé (GIA), à l'époque.
Ali Benflis compte-t-il apporter des modifications à la charte sur la réconciliation nationale qui exclut de toute activité politique «ceux à l'origine de la tragédie nationale»?
Dans sa déclaration de candidature, lue le 19 janvier à Alger, il avait exprimé son intention d'apporter des modifications à la Charte, sans pour autant s'étaler sur les objectifs et les mécanismes de cette démarche.
Il explique «que les partisans de la thèse de l'exclusion, qui constituent une minorité, auront une place dans le dialogue national, mais qu'en aucun cas, ils seront en mesure d'imposer l'exclusion de telle ou telle partie». Ali Benflis omet de dire que des millions d'Algériennes et d'Algériens ont voté en faveur de la charte, et non pas une «minorité», terme utilisé par cet ex-chef de gouvernement.
Ali Benflis n'exige cependant aucune contrepartie de la part des dirigeants de l'ex-FIS qu'il veut faire revenir sur la scène politique. Pas même qu'ils demandent pardon au peuple algérien pour les milliers de victimes innocentes assassinées par le terrorisme dans les années 1990 et même après.
Ce candidat à l'élection présidentielle qui n'a jamais fait part d'une telle intention quand il occupait le poste de chef du gouvernement sait que Ali Benhadj est un des dirigeants de l'ex-FIS et que ce dernier n'a jamais condamné le terrorisme sévissant en Algérie.
Ali Benhadj, numéro deux de l'ex-FIS, qui a d'abord tenté, sans réussir, de se porter candidat à l'élection présidentielle du 17 avril, considère, d'ailleurs, l'actuel candidat à l'élection présidentielle, Ali Benflis, comme étant une «personne tout à fait respectable». Dans une contribution publiée sur sa page Facebook et dans une vidéo diffusée sur YouTube, Ali Benhadj a estimé que Ali Benflis est l'un «des poids lourds de la scène politique algérienne». Il a même fait remarquer que l'ambition d'Ali Benflis de briguer la Présidence de la République est totalement «légitime».
Ali Benflis, et après le refus opposé à la candidature du numéro deux du FIS-dissous à cette élection, semble être prêt à tout pour «draguer» l'électorat de l'ex-FIS. Promettre le retour sur la scène politique de dirigeants de l'ex-FIS dont Ali Benhadj pourrait inciter ce dernier à appeler au vote en faveur de cet ex-chef du gouvernement. Ça aurait été de «bonne guerre» s'il n'y avait pas 200 000 morts !


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