Suite à une demande des citoyens de la commune d'Ouenza, 90 km au nord de Tébessa, le représentant personnel de la campagne électorale du candidat Abdelaziz Bouteflika, Abdelaziz Belkhadem, a animé, hier, un meeting au cinéma d'Ouenza. Au début de son discours, Belkhadem a rendu hommage aux martyrs de Tébessa et le rôle de ces derniers dans la Révolution, tout en évoquant les efforts consentis par le savant cheikh Larbi Tébessi qui avait combiné science et militantisme pour la souveraineté du pays. L'orateur n'a pas oublié de dire que la ville de Ouenza est la base du décollage de l'industrie grâce à la mine de fer de la région et considère que le minerai de cette mine est l'oxygène de l'usine d'El Hadjar à Annaba. Il a ajouté que Bouteflika a relevé, lors des trois mandats précédents, trois défis. Le premier concerne la sécurité du pays avec la concorde civile qui a grandement contribué au retour à la paix, de la stabilité et notamment au décollage économique. Des milliers de personnes ont pu retourner chez eux et travailler leurs terres. Le deuxième défi est le retour de l'Algérie dans le concert international, notre pays occupe actuellement une place prépondérente sur la scène mondiale et ce grâce à la sagesse de Bouteflika. Il a ajouté que notre pays a fait l'exception, il n'est pas tombé dans «le piège» du printemps arabe. Belkhadem a relevé cette contradiction entre la saison du printemps synonyme de fleurs et de paix et ce qui se passe dans certains pays où dominent ruine et effusion de sang. «L'Algérie a vécu une décennie noire et n'a pas besoin de revivre une deuxième sanglante expérience et a pu surmonter cette crise grâce à ses hommes et sans la moindre aide d'une main étrangère et nous refusons catégoriquement, affirme-t-il, toute intervention étrangère dans notre pays.» Enfin, il appelle à éviter le boycott des élections et aller voter massivement pour clouer le bec aux ennemis de l'Algérie.