La candidate du Parti des travailleurs (PT) pour la présidentielle du 17 avril, Louisa Hanoune, a estimé hier, à Jijel, que les plans de développement local dont les projets routiers, ne sont pas menés au rythme qu'il faut. «Les plans de développement local, au niveau de la wilaya et des communes, ne sont pas menés au rythme qu'il faut et cela est dû aux institutions caduques et corrompues héritées du système du parti unique», a martelé Louisa Hanoune, lors de son premier meeting électoral de la journée, animé à la salle omnisports de Jijel. Précisant que cette situation est générale sur le territoire national, Louisa Hanoune, qui a relevé l'état déplorable du réseau routier de sa wilaya d'origine, estime que cela pénalise le développement de la wilaya de Jijel et accentue «l'isolement» de ses localités les plus reculées. Elle a mis en évidence les potentialités exceptionnelles dont regorge cette wilaya côtière et qui auraient pu faire d'elle un «pôle touristique» de premier plan. Il en est de même, des secteurs agricole, industriel et culturel de Jijel qu'elle s'est engagée à réhabiliter. «Pour que Jijel devienne prospère, nous avons besoin d'un Etat central puissant qui soit l'expression de la souveraineté nationale», a observé l'une des six candidats à la présidentielle, faisant le serment de devenir, si elle y parvenait, la Présidente de «tous les Algériens» et non pas de son «douar uniquement». Rappelant que Jijel est l'une des régions ayant le plus souffert durant la tragédie nationale, Mme Hanoune a fait la promesse, comme elle l'a fait dans d'autres wilayas, d'assainir les dossiers en suspens liés à cette douloureuse période, pour un «nouveau départ collectif». Elle a enfin appelé la population de Jijel, comme à chacune de ses sorties, à être «au rendez-vous» lors du scrutin du 17 avril, afin d'institutionnaliser la IIe République et opérer le «changement» espéré par «la voie pacifique».