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Introuvable la sardine
Publié dans Le Temps d'Algérie le 16 - 03 - 2009

La sardine est inexistante au port de pêche de Bouharoun, station navale située à 45 km à l'est de Tipasa. «Les rumeurs circulant faisant état de la responsabilité de l'algue tueuse quant à la disparition de la sardine de nos côtes nationales, sont sans fondement», selon des marins, des pêcheurs et des restaurateurs approchés hier au port de Bouharoun. Ils persistent en déclarant que «les raisons de l'indisponibilité de la sardine n'est aucunement liée à la présence de l'algue tueuse des fonds sous-marins».
Toutefois, il a été difficile de faire parler cette corporation qui répondait à nos questions avec réticence. Peur de qui, peur de quoi ?
Pour soutirer quelques propos, il a fallu se faire passer pour des étudiants de l'Institut des sciences de la mer et du littoral de Dély Brahim.
Les vendeurs pointent du doigt «les pêcheurs peu scrupuleux, activant en haute mer et qui recourent à la dynamite qui fait disparaître la sardine de nos côtes». Un jeune vendeur, vraisemblablement exaspéré par cet amer constat, évoque quant à lui «le déversement des eaux usées d'une usine, sans citer son enseigne, et qui serait à l'origine de l'absence de la sardine. Cette unité industrielle rejette des produits toxiques directement dans la mer.
C'est pour cette raison que les poissons et la sardine particulièrement ont disparu».Un autre détaillant a, pour sa part, expliqué que la disparition de la sardine n'a aucune relation avec l'algue tueuse. «Comment voulez-vous que l'algue tueuse puisse faire disparaître la sardine alors qu'elle a de tout temps existé ? D'autres espèces de poissons étaient par contre exposées sur les étals. Pageot, rouget, loup de mer, espadon, merlan garnissaient les tables de simonie des vendeurs approchés. Dernière invitée, la crevette royale, croustillante et brillante, vendue à 2200 DA/kg négociable.
Revenons à nos chères sardines, pour les citoyens, ceux vivant sur la côte entre autres, il serait inimaginable d'accepter son extinction. Et pourtant, un vendeur, aux fortes croyances superstitieuses, affirme que «les Algériens ont longtemps sous-estimé les bienfaits de la sardine. Ils se sont même montrés arrogants vis-à-vis d'elle. Et maintenant, ils se lamentent de sa cherté, et présentement de sa disparition». «Dieu leur fait comprendre la valeur de la ‘naâma'. Ils n'ont que ce qu'ils méritent», pense-t-il.
D'autres vendeurs dénoncent, outre l'utilisation de la dynamite, la désorganisation du secteur. «L'algue tueuse n'est pas du tout responsable de l'indisponibilité de la sardine.
Ce sont les nouveaux pêcheurs débarqués par le biais des programmes d'aide à l'emploi qui en sont responsables. Ils mettent ce métier et la production en péril. Les gros investisseurs de ce créneau, venus d'autres horizons, ont aussi nui à notre secteur», s'expriment-ils.
En longeant les quais, un jeune commerçant divulgue de son côté les achats par les restaurateurs de la sardine par anticipation. «Avant l'aurore, dès qu'un sardinier accoste, les restaurateurs délèguent des acheteurs pour tout rafler. En plus de cela, ils n'ont plus de soucis avec les prix que nous proposons.» Cet argument est confirmé par un restaurateur du coin : «Avec la rareté du poisson, nous sommes contraints d'acheter sans être regardant sur les tarifs des casiers de sardines, dans l'optique de fidéliser notre clientèle et rassasier les passagers ".
Concernant la thèse de l'algue tueuse, il déclare que " ceci est archi faux, je ne vois pas le rapport ". Enfin, il est à signaler la malhonnêteté d'un vendeur, qui, se croyant plus malin que les clients, vendait de la latcha à 300 DA le kg, en prétendant que c'était de la …sardine, nous sommes contraints d'acheter poisson, nous sommes contraints d'acheter sans être regardants sur les tarifs des casiers de sardines, dans l'optique de fidéliser notre clientèle et rassasier les passagers». Concernant la thèse de l'algue tueuse, il déclare que «ceci est archi faux, je ne vois pas le rapport». Enfin, il est à signaler la malhonnêteté d'un vendeur, qui, se croyant plus malin que les clients, vendait de la latcha à 300 DA le kg, en prétendant que c'était de la... sardine.


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