Le Qatar a annoncé dimanche s'abstenir, à la demande de la Fifa, de tout commentaire sur l'enquête en cours sur les accusations de corruption lors de l'attribution du Mondial-2022. "Le processus en cours va confirmer le droit du Qatar à accueillir la grande compétition mondiale", ajoute le comité, en réaffirmant que le Qatari Mohamed Bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la Fifa et radié à vie en 2012 pour corruption, n'avait "joué aucun rôle officiel ou non officiel" dans la candidature de son pays. Doha a nié des accusations de corruption lors de l'attribution du Mondial-2022, après que le Sunday Times a assuré être en possession de milliers de courriels et d'autres documents attestant de présumés versements d'argent effectués par M. Bin Hammam. Un comité d'enquête sur l'attribution controversée des Mondiaux 2018 à la Russie et 2022 au Qatar avait annoncé qu'il devait clore ses travaux cette semaine. "Nous envisageons de terminer cette phase de notre investigation avant le 9 juin 2014, et de soumettre un rapport à la chambre de jugement (de la Fifa) environ six semaines plus tard", soit après la finale, le 13 juillet, du Mondial brésilien qui débute le 12 juin, avaient annoncé Michael J. Garcia et Cornel Borbely, respectivement président et président délégué de la chambre d'investigation de la commission d'éthique de la Fifa, chargée de l'enquête.