Le peintre et graveur feu Mohamed Bouzid, décédé mardi soir à Paris, a été inhumé dimanche au cimetière d'El Alia (Alger), en présence de nombreux artistes, amis et membres de la famille du défunt. Pour Abdelkader Ben Daamache, le défunt "est le doyen des artistes plasticiens qui a été formé en Algérie, puis en France". "La disparition de Bouzid est une grande perte pour l'art algérien", a estimé de son côté le Directeur de l'Office national des droits d'auteurs et droits annexes (ONDA), Sami Al Hocine Benchikh, visiblement ému à l'évocation de "ces œuvres universelles qui resteront gravées à jamais dans les mémoires pour témoigner du génie du défunt". Un ultime hommage a été rendu dimanche matin au peintre défunt au Palais de la culture Moufdi Zakaria (Alger) en présence de la ministre de la Culture, Nadia Laabidi, de la veuve du défunt et de ses deux enfants ainsi que plusieurs personnalités culturelles et artistiques à l'instar de Hacen Zirari, le cinéaste Ammar Laskri et le directeur de l'Ecole supérieure des Beaux-Arts, Kamel Chaaou. Feu Mohamed Bouzid assuma la fonction de conseiller culturel auprès de Malek Haddad en 1963 et participa à la création de l'Union nationale des arts plastiques en 1964. En décembre 2012, à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance nationale, une rétrospective lui est consacrée au Musée National des Beaux-Arts d'Alger. Surnommé "père du sceau et des armoiries de la République algérienne", feu défunt Mohamed Bouzid est décédé mardi soir dans la capitale française, à l'âge de 84 ans.