La presse française ne peut que constater l'élimination des Bleus "impuissants" qui ont butté 1-0 en quarts de finale face à une Allemagne "ultra réaliste", vendredi à Rio de Janeiro. "Fin de l'histoire", titre l'Equipe sur son site internet au coup de sifflet final, en déplorant que les Bleus "peuvent être déçus" après avoir "tout tenté mais de manière trop maladroite" face à une Allemagne, "comme à son habitude ultra-réaliste". Le premier faux-pas de la France dans ce Mondial n'efface pas pour autant "un parcours admirable". Pour SoFoot.com, l'explication de la défaite française réside aussi dans le "réalisme" de la Mannschaft, qui "a géré l'avantage acquis grâce à Hummels dès l'entame" dans "un quart de finale qui n'a jamais vraiment voulu débuter". Dans la fournaise du Maracana, le défi pour la France ne s'arrêtait pas à une sixième demi-finale: les Bleus "ont perdu un rendez-vous avec l'Histoire" en étant incapables de venger "leurs aînés de 1982 et 1986" souligne le mensuel sportif sur son site internet. Dans cette revanche avortée, LeMonde.fr souligne le rôle déterminant d'un homme, le gardien du Bayern Munich Manuel Neuer, qui "a une ultime fois affiché sa maîtrise, détournant d'une claquette une frappe dans le temps additionnel de Benzema" (90+4) et ainsi "enterré pour de bon les espoirs français". Mais si "les hommes de Didier Deschamps n'ont jamais paru en mesure d'inquiéter une Mannschaft", comme l'écrit LeParisien.fr, tous croyaient secrètement pouvoir "jouer un vilain tour à un des favoris de la compétition", en témoignent "les larmes du jeune Griezmann, symbole de la prise de pouvoir de la jeunesse en équipe de France". "Les Bleus ont manqué trop d'occasions, par maladresse (Benzema 8e, Griezmann 10e) ou à cause d'exploits de Neuer (Valbuena, 33e)", synthétise 20minutes.fr. L'équipe de France quitte la Coupe du monde "pleine de regrets", mais elle "n'a pas à rougir, elle était au niveau", "elle a montré qu'elle était à la hauteur". A l'Equipe.fr de conclure que "cette expérience leur servira pour plus tard. L'Euro se profile bientôt..." en 2016.