La Syrie et le Liban sont pris d'assaut par le terrorisme. L'Irak, un autre pays de la région, n'a pas échappé à la déferlante de l'organisation criminelle appelée «L'Etat islamique» (EI ou «Daâch»). D'autres pays du Golfe sont menacés par Al Qaïda, le Front Al Nosra, l'organisation non moins terroriste. La Jordanie commence à vérifier à ses dépens le caractère inévitable du principe du «retour à l'envoyeur», quand des terroristes transitent par ce pays pour sévir en Syrie sont retournés en terre jordanienne avec l'intention de perpétrer des attentats à chaque fois que l'occasion se présente. L'Arabie saoudite qui, elle également, soutient la «rébellion» en Syrie, se sent à son tour menacée. Ces organisations terroristes inquiètent toute la région, sauf mystérieusement le colonisateur de la Palestine, Israël. L'accueil dans les territoires palestiniens occupés par l'armée israélienne de terroristes blessés en Syrie explique-t-il cette «faveur» ? Très peu probable puisque le plus grand soutien aux «rebelles», l'Arabie saoudite en l'occurrence, est lui également menacé aujourd'hui de subir le même sort que ce pays monarchique a fait subir à la Syrie. On s'en souvient, Benjamin Netanyahu a été montré à la chaîne de télévision de l'entité israélienne rendant visite à des terroristes blessés dans des affrontements en Syrie face à l'armée syrienne. On s'en souvient également, l'armée coloniale israélienne a bombardé des positions de l'armée syrienne quand celle-ci encerclait des terroristes d'Al Qaïda, d'Al Nosra et autres. Le colonisateur israélien volait au secours des «djihadistes». Les mêmes «djihadistes» préfèrent égorger des populations en Syrie, en Irak et ailleurs et ne pas penser un instant à protéger la population de Ghaza livrée aux raids de l'aviation israélienne. Les enfants de la bande de Ghaza, en Palestine, ne se demandent pas où est «Daâch», «Al Nosra» ou autres organisations s'autoproclamant comme «libératrices des peuples musulmans et arabes». Non pas parce qu'ils n'ont pas le temps de se poser cette question, pressés de fuir un déluge de missiles, mais c'est parce que les masques sont tombés et le voile levé depuis que les «djihadistes» préfèrent, publiquement, se ranger du côté du bourreau. Où se trouve Abou Hamza Al Muhajir qui a fait allégeance à Abou Omar Al Baghdadi, «émir» de l'EI, ex-Etat islamique en Irak et au Levant, ou «Daâch». Où sont les «djihadistes» d'Al-Nosra et du groupe salafiste syrien Ahrar Al Sham ? Où sont passés Liwa Al Tawhid, Liwa Al Islam et Suqour Al Sham ? Où se trouvent les «djihadistes tchétchènes» qui bombent le torse dans des quartiers syriens détruits durant ces trois dernières années ? Ni l'Arabie saoudite, ni la Jordanie, ni le Qatar, ni la Turquie qui ont fait preuve de beaucoup d'«enthousiasme» dans le soutien aux «rebelles» sévissant en Syrie et en Irak, n'ont fait démontrer autant de volonté pour protéger les civils à Ghaza. Ces pays ne volent pas au secours de Ghaza ciblée par l'armée israélienne qui, dans ses raids, ne fait aucune distinction entre les cibles, tuant enfants et personnes âgées. Hier, au moins quatorze palestiniens, dont des enfants, sont décédés dans l'agression israélienne contre Ghaza, tandis qu'une polémique est née autour de la montre portée par le fameux Abou Omar Al Baghdadi, présenté comme «émir» de l'organisation dite «L'Etat islamique». Une montre luxueuse montrée lors de la diffusion d'un enregistrement vidéo attribué à Abou Omar Al Baghdadi. Portée à la main droite, cette montre coûterait une fortune, selon des internautes qui notent que ce chef terroriste ne se prive pas du luxe quand il voue des populations entières à la misère et à la privation. Ces organisations «djihadistes» qui bénéficient d'une large médiatisation démontrent à l'opinion publique arabe et musulmane qu'elles n'ont qu'une seule vocation d'existence celle de détruire le vrai sens du «djihad».