Les travaux du 21e sommet arabe se tiennent à partir d'aujourd'hui et durant deux jours dans la capitale qatarie Doha. A l'ordre du jour de ce conclave auquel manqueront plusieurs dirigeants, dont le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, astreint aux obligations de la campagne électorale pour la présidentielle du 9 avril et qui a délégué le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, figurent plusieurs points. Notamment les relations interarabes, l'assainissement du climat arabe, la réalisation de la réconciliation arabe, outre la définition de positions arabes communes face aux défis qui se posent à la nation arabe. Le sommet examinera aussi plusieurs questions dont la cause palestinienne, l'évaluation des efforts consentis pour l'unification du front palestinien, le conflit arabo-israélien, la relance de l'initiative arabe de paix, outre la question du Golan syrien occupé, la solidarité avec le Liban, le soutien à la Somalie et la situation au Darfour. Le sommet se penchera aussi sur le rétablissement de la sécurité dans la région et faire du Proche-Orient une région exempte d'armement nucléaire. Les dirigeants arabes examineront en outre le renforcement des relations arabes avec les regroupements régionaux et internationaux dont la coopération arabo-africaine, la coopération arabo-européenne et la coopération des pays arabes avec ceux de l'Amérique du Sud et la Chine. Figurent également à l'ordre du jour de ce sommet les questions économiques soumises par le Conseil économique et social arabe, notamment celles liées au suivi de l'application des décisions du 1er sommet économique et de développement tenu en janvier au Koweït, conclut le communiqué. Les travaux préparatoires de ce sommet arabe à l'échelle des ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe ont clos avant-hier en soirée leurs travaux dans un climat fraternel et amical. Une réunion préparatoire qui a finalisé le menu du sommet d'aujourd'hui en sus du communiqué indépendant prévu par les dirigeants arabes concernant le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre le président soudanais, Omar El Béchir, et dénonçant cette décision ont été finalisés.