Au moins 18 Palestiniens, dont la femme et le fils du chef militaire du Hamas, ont été tués et 120 blessés dans des raids israéliens à Ghaza depuis la rupture mardi soir de la trêve par l'occupant israélien, selon des sources médicales palestiniennes mercredi. Rompant un cessez-le-feu provisoire de cinq jours, les frappes israéliennes ont repris mardi en fin d'après-midi, et les raids se sont poursuivis dans la nuit et dans la journée de mercredi contre l'enclave palestinienne. Les nouvelles victimes portent à au moins 2.036 le nombre de morts Palestiniens depuis le début de l'agression israélienne le 8 juillet, déclenché par une offensive aérienne israélienne, selon le porte-parole des services d'urgence de Ghaza, Ashraf al-Qodra. Plus de 10.300 Palestiniens ont également été blessés. La femme et le fils de sept mois de Mohammed Deif, le chef des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas qui contrôle Ghaza, ont péri mardi soir dans un raid qui a également tué une femme et un garçon de 14 ans, selon M. al-Qodra. Huit Palestiniens, dont trois enfants et une femme enceinte, ont été tués peu avant l'aube mercredi lors d'un raid israélien contre une maison de Deir el-Balah. Un autre enfant, âgé de quatre ans, de même qu'un homme âgé d'une vingtaine d'années sont morts dans un raid sur Zeitoun, a ajouté M. al-Qodra. Quatre autres Palestiniens ont été tués dans trois frappes distinctes, dont deux par le tir d'un missile contre leur motocyclette à Beit Lahiya, dans le nord de l'enclave. Depuis le 8 juillet, Israël a perdu de son côté 64 soldats. Trois civils, deux Israéliens et un Thaïlandais, ont par ailleurs été tués par des tirs de roquettes.