M. Ali Fawzi Rebaïne a consacré son discours prononcé à Guelma à la situation des droits de l'homme et au rôle de la société civile. Le candidat de AHD 54 s'est engagé à élargir les attributions des associations et des organisations des droits de l'homme en leur garantissant une autonomie. Lors d'un meeting populaire animé au théâtre municipal Mahmoud Triki de Guelma, M. Rebaïne a promis la réhabilitation des droits de l'homme en les mettant à l'abri de la surenchère et de la pression politiques. En affirmant que les droits de l'homme représentent une préoccupation fondamentale dans le pays, M. Rebaïne a qualifié leur situation de «dangereuse, du fait que ces droits sont instrumentalisés à des fins politiques» a-t-il indiqué. M. Rebaïne a affirmé, dans ce contexte, qu' «on ne peut en aucun cas défendre les droits de l'homme avec des associations et des ligues qui ne sont pas l'émanation de la société» a-t-il précisé en ajoutant que ces structures sont composées de fonctionnaires qui ne sont pas libres et indépendants par rapport au pouvoir. Evoquant les droits de la femme et de l'enfant, pour lesquels le parti AHD 54 prévoit une reconsidération et leur promotion, il s'est interrogé, sur l'absence d'application des textes et lois existants ce qui fait, selon lui, que la société «n'est pas protégée». Le candidat de AHD 54 a également plaidé dans son discours pour «l'alternance au pouvoir dans la transparence et de manière pacifique», qualifiant dans ce cadre la révision de la Constitution de «décision unilatérale prise sans la consultation du peuple». Il a enfin estimé que la campagne électorale pour la présidentielle n'est pas facile pour certains candidats du point de vue notamment des moyens.