Un nouveau groupe armé algérien, les "Soldats du califat", a annoncé qu'il rompait avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et prêtait serment d'allégeance à l'Etat islamique (EI) qui contrôle de vastes régions en Irak et en Syrie. Dans un communiqué diffusé sur des sites internet djihadistes, Gouri Abdelmalek, alias Khaled Abou Souleïmane, qui était le commandant d'Aqmi pour la région centrale, annonce prendre la tête des "Soldats du califat" et accuse les pays du Maghreb d'avoir "dévié de la juste voie". Il précise avoir été rejoint par un autre commandant d'Aqmi dans l'est de l'Algérie. "Vous avez au Maghreb islamique des hommes qui obéiront à vos ordres", ajoute-t-il à l'adresse d'Abou Bakr al Baghdadi, le "calife" de l'EI qui avait lui même abandonné les rangs d'Al Qaïda en 2013. Un autre groupe islamiste, celui de Mokhtar Belmokhtar, "Ceux qui signent avec leur sang", a aussi rompu il y a plusieurs mois avec Aqmi. Il serait basé actuellement dans le sud de la Libye. Belmohktar est tenu pour responsable de l'attaque contre le complexe gazier de Tiguentourine en janvier 2013 en Algérie, qui a fait des dizaines de morts dont trois Américains.