Les courses de chevaux sont à l'arrêt cette fois et cela semble bien que ce sera pour un bout de temps. Samedi à Oran, le quinté n'a pas été couru et hier dimanche à Barika également, solidarité oblige entre les éleveurs et propriétaires de chevaux de courses qui se sont sentis lésés par la direction générale qui a supprimé une épreuve sur deux programmées dans les hippodromes. Pourtant, une réunion a été tenue mercredi dernier se terminant tard entre représentants des propriétaires et les membres de la direction générale de la SCHPM. Un certain nombre de points, touchant aux intérêts des uns et des autres et brandis en autant de revendications, ont été débattus pour qu'à l'issue de la rencontre, une solution soit donnée. Un procès-verbal a été dressé que les représentants des propriétaires ont jugé ambigu. Chacun a dès lors campé sur ses positions, et ce qui devait arriver : un arrêt des courses est déclenché à partir de samedi prochain. Les représentants des propriétaires en ont alors, appelé aux autorités compétentes et concernées, car c'est eux la cheville ouvrière de ce monde des courses et ils déclarent en avoir assez d'être les «dindons de la farce». Sans chevaux, pas de courses et dès lors pas de rentabilité financière. De plus, ils évoquent une gestion frisant la mort de la société des courses. Un directeur général qui ne dialogue pas ne connaît pas ce secteur et prend des mesures au gré de son humeur dans un total irrespect aussi bien des cadres, des travailleurs, que de ceux qui œuvrent à pérenniser se secteur.