La présidente de la commission de l'Union africaine (UA), Nkosazane Dlamini Zuma s'est félicité de la reprise à Alger, de la troisième phase du dialogue intermalien inclusif, a indiqué jeudi un communiqué de l'Union. Le dialogue intermalien inclusif a repris mardi à Alger à la faveur du 3e round des pourparlers entre le gouvernement malien et les représentants des groupes politico-militaires de la région du nord du Mali ayant adhéré au processus de négociations sous la conduite de l'Algérie, chef de file de la médiation. Assistent également à ce round du dialogue, étape de négociation des questions de fond, la CEDEAO, l'ONU, l'UA, l'OCI, l'UE, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Nigeria, en tant que parties de la médiation. La présidente de la commission a rappelé les résultats "significatifs" déjà enregistrés dans le cadre du processus d'Alger, notamment avec la signature le 24 juillet dernier, d'une "feuille de route" et d'une "Déclaration de cessation des hostilités", exhortant les parties maliennes, à savoir le gouvernement et les différents mouvements armés, "à faire preuve d'engagement et d'esprit de compromis requis pour faire aboutir les efforts de paix dans les délais les plus brefs possibles, permettant ainsi l'émergence d'un Mali réconcilié avec lui même, uni et riche de sa diversité". Mme Zuma a noté avec "satisfaction" l'engagement des parties à fonder toute solution à la crise actuelle sur le respect de la souveraineté, de l'unité et de l'intégrité territoriale du Mali ainsi que de la forme laïque et républicaine de l'Etat. Elle a renouvelé son appréciation à l'Algérie, chef de file de la médiation, ainsi qu'aux autres membres de l'équipe de médiation, pour leur engagement en faveur d'une solution "pacifique" et "rapide" à la crise qui affecte le nord du Mali. Elle a souligné la "centralité du rôle de la région", et l'importance que revêt la mobilisation d'un soutien international renforcé et coordonné aux efforts de la médiation, en vue d'un règlement durable de la crise malienne, dans le cadre plus large de la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité au Sahel. "Une feuille de route" et "une déclaration de cessation des hostilités" avaient été signées en juillet dernier au terme de la phase initiale des pourparlers, en vue de préparer les conditions nécessaires pour l'émergence d'une solution globale et négociée du problème des régions nord du Mali. Les deux documents constituent une assise solide à "la plate-forme préliminaire d'entente visant à trouver une solution définitive à la crise malienne" et la "Déclaration d'Alger", qui avait engagé les parties maliennes d'œuvrer au renforcement de la dynamique d'apaisement en cours et de s'engager dans le dialogue intermalien inclusif dans le cadre du respect de la préservation de l'intégrité territoriale du Mali. La deuxième phase des négociations du dialogue intermalien inclusif avait eu en septembre à Alger.