Les prix du pétrole s'établissaient en légère baisse vendredi en cours d'échanges européens, au lendemain d'un net rebond, signe que le marché pétrolier peine à se sortir de la tendance baissière qui pèse sur lui depuis des mois. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 86,02 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 81 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance perdait 79 cents, à 81,31 dollars. Les cours du brut ont nettement rebondi jeudi après des informations de presse sur une réduction de l'offre de l'Arabie Saoudite en septembre par rapport à août. Pour les analystes, "la raison de la baisse de l'offre n'a pas été identifiée", du coup, le rebond des cours du brut a été de courte durée et le pétrole baissait de nouveau vendredi en cours d'échanges européens. "Une reprise significative des prix est peu probable avant fin novembre quand les pays de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) doivent se réunir", prévenait M. Lucas. Les douze Etats membres de l'organisation qui produits un tiers de l'offre pétrolière mondiale, se réuniront le 27 novembre prochain dans la capitale autrichienne. Jusqu'ici, ils ont eu l'air divisés sur la possibilité de réduire leur offre pour freiner la chute des cours du brut (en baisse d'environ un quart depuis la mi-juin), certains se montrant plutôt préoccupés par la sauvegarde de leurs parts de marché. D'ici au 27 novembre, les opérateurs du marché pétroliers seront très attentifs aux moindres déclarations et agissements des pays de l'Opep.