La sérénité est de mise chez l'entraîneur de l'ES Sétif, Azeddine Aït Djoudi, en dépit de cette campagne de déstabilisation déclenchée contre lui la veille d'un rendez-vous important, à savoir la demi-finale aller de la Ligue des champions arabe prévue samedi à Sétif contre l'ES Tunis, leader du championnat tunisien et nouveau vainqueur de la première coupe nord-africaine des vainqueurs de coupe aux dépens de la JSM Béjaïa. «Tout baigne dans l'huile pour moi et pour l'Entente en général. Je suis très serein même s'il y a d'un moment à l'autre des contestations de la part des joueurs, ce qui n'est pas propre à l'ESS. J'ai à ma disposition un effectif très riche et il m'est impossible de satisfaire tout le monde. J'essaye de faire tourner l'effectif que j'ai exploité à 100% avec la multiplication des matches et la présence du club sur tous les fronts», nous dira Aït Djoudi, rassuré par les très bons résultats réalisés tant sur le plan national qu'international. Son équipe caracole en tête du championnat et s'est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe d'Algérie et de la Ligue des champions arabe ainsi que pour les huitièmes de finale de la Coupe de la CAF. «J'ai des informations sur les Angolais du Recreativo» Même s'il est beaucoup plus préoccupé par le choc de samedi contre l'ES Tunis, Aït Djoudi n'oublie pas pour autant le rendez-vous africain du 17 avril face aux Angolais du Recreativo de Libolo. Le coach sétifien a réussi, à juste titre, à se procurer des informations sur cette équipe angolaise qui a fait sensation au tour précédent, en battant en aller et retour la formation ivoirienne du SO Armée. «Notre ambassadeur en Côte d'Ivoire nous a envoyé la cassette du dernier match des Angolais en Côte d'Ivoire. On va la superviser au moment opportun pour savoir comment les Angolais opèrent hors de leurs bases. A présent, on est concentrés sur la demi-finale aller de la Ligue des champions arabe contre l'ES Tunis. On aura par la suite un match de championnat à disputer contre l'USMB avant celui de la coupe de la CAF. On gère les matches un par un», conclut notre interlocuteur.
