L'ES Sétif a fait un grand pas vers une première consécration en Ligue des champions d'Afrique après le nul (2-2) arraché, samedi après-midi à Kinshasa, dans la finale aller contre l'AS Vita Club de la RD Congo. Un nul (0-0 ou 1-1) dans la finale retour, prévue samedi soir (19h15) au stade Mustapha-Tchaker de Blida, peut suffire au bonheur des Sétifiens, passés à côté d'une belle victoire en terre congolaise. «On est un peu malheureux, car on aurait pu sortir victorieux de cette finale aller. Le nul reste tout de même une bonne opération. On a tenu en échec une excellente équipe du Vita Club et on compte faire le break samedi prochain au Tchaker», dira Kheireddine Madoui, le jeune entraîneur de la formation sétifienne, qui s'est installée dès son retour hier matin au pays au Centre technique national de Sidi Moussa, mis à sa disposition par la FAF pour bien préparer cette très attendue finale retour. Madoui a donné quartier libre à ses troupes hier pour décompresser, avant de s'attaquer dés aujourd'hui à la préparation du grand rendez-vous de samedi prochain. Le driver de l'Entente, qui a programmé une séance d'entraînement par jour, compte faire une préparation spéciale sur le plan mental. Il ne veut pas que ses poulains versent dans l'excès de confiance après le bel exploit réalisé en terre congolaise. «Il est vrai que ce nul nous ouvre des perspectives pour gagner cette Ligue des champions, mais rien n'est encore acquis, car il reste une deuxième manche. Ne nous enflammons pas. Il faut garder la tête froide. On ne doit pas aussi oublier que cette équipe du Vita Club est allée chercher cette qualification en finale sur le terrain du CS Sfaxien. Donc, c'est une équipe à prendre très au sérieux et qui s'exprime très bien loin de ses bases. Au retour, nous allons jouer à l'aise, mais aussi poussés par notre grand public. J'espère que cela permettra de faire la différence. On va revoir le match aller pour corriger nos erreurs et faire une meilleure prestation samedi prochain. Mes joueurs savent qu'ils représenteront non seulement l'ESS, mais également toute l'Algérie. Ils seront motivés à 200 %», souligne le coach sétifien, avide d'offrir à l'Entente un second titre africain et entrer dans l'histoire du club, mais aussi dans celle du football national en général. Bon vent !