Le 8 avril 2009 est la Journée mondiale consacrée à cette maladie. La thématique de l'édition 2009, intitulée «Témoigner et agir pour changer la vie» a pour objectif de sensibiliser le public et les pouvoirs publics aux besoins des malades. La maladie de Parkinson est la 2e cause de handicap moteur d'origine neurologique chez le sujet âgé, après la maladie d'Alzheimer. Sa prévalence dans les pays occidentaux augmente avec l'âge. Elle est de 1 à 2 pour 1000 dans la population générale. Elle est rare avant 40 ans. L'âge habituel de début est autour de 60 ans. La prévalence est de 6 à 8 pour 1000 entre 65 et 69 ans. Elle est plus importante chez les sujets âgés : 26 à 35 pour 1000 entre 85 et 89 ans. Cependant, les études épidémiologiques dans cette tranche d'âge ne distinguent pas la maladie de Parkinson des syndromes parkinsoniens. Les hommes sont plus souvent atteints que les femmes (55 hommes pour 45 femmes). Encore assez mal connue : 10 à 20 % des cas ne sont pas diagnostiqués. Mais cette fréquence est multipliée par 10 chez les personnes âgées de 65 ans et plus. La cause de cette affection n'est pas encore déterminée. Elle pourrait être la conséquence de l'interaction entre une prédisposition génétique et des co-facteurs environnementaux. On suspecte depuis de nombreuses années des toxiques environnementaux : métaux lourds, pesticides, etc. Mais les preuves définitives manquent et imposent la prudence. L'exposition aux pesticides augmenterait le risque de maladie de Parkinson de près de 70% : 5% des personnes exposées aux pesticides risqueraient de développer la maladie contre 3% pour la population générale. Cette maladie est effectivement plus fréquente en milieu rural qu'urbain. Un traumatisme crânien peut être suspecté, ce dernier étant plus fréquemment retrouvé dans les antécédents des parkinsoniens. En France, cette journée s'ouvrira sur la diffusion en avant-première des témoignages «coups de gueule» de patients, d'aidants et de professionnels de santé. «Non au regard qui blesse et qui exclut ; non à la précarité ; non à la «mise au placard» au travail ; non à la solitude de l'aidant ; non à l'absence de reconnaissance du statut du conjoint ; Non au manque de formation du personnel soignant ; non à la pénurie de kinésithérapeutes ; non aux structures d'accueil inadaptées. La Journée mondiale de Parkinson a pour objectif de lutter contre les préjugés auxquels doivent faire face quotidiennement les malades atteints de de cette maladie.